Les deux personnalités ont considéré les métiers qui répondent prioritairement aux nouveaux besoins de la société, en matière de l’environnement, de la transition numérique ou écologique. « C’est un grand reproche qu’on fait du monde académique, former les jeunes qui après ne trouvent pas l’emploi. Nous avons échangé sur les filières qui seraient particulièrement importantes pour l’employabilité des jeunes Congolais. Il s’agit notamment de la filière de nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que de l’intelligence artificielle. Nous avons aussi identifié au sens large de l’environnement des filières comme l’arboriculture, l’agroforesterie, le bois et l’écotourisme, l’hydrographie ainsi que ce qui fait la richesse du Congo, notamment l’océan, l’hydrographie, on a besoin aussi de détails scientifiques », a déclaré Claire Bodonyi.
Et la diplomate de poursuivre : « Le Congo a des coopérations avec l’institut français du pétrole et peut travailler davantage avec les administrations concernées. Nous n’avons pas oublié de mentionner le monde économique parce que c’est lui qui emploie et doit faire partie de ce grand forum de réflexion sur l’employabilité.»
Notons que la branche professionnelle des industries pétrolières traite de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz. Elle couvre les activités de l’exploration de gisements jusqu’au consommateur final : extraction, transport, stockage, raffinage ainsi que la distribution des carburants et des combustibles, biocarburants y compris.
Sur la mobilité entre la France et le Congo, l’ambassadrice espère « renforcer les voyages des jeunes congolais vers la France et peut-être aussi des jeunes stagiaires français vers le Congo pour un enrichissement mutuel». Et d’ajouter : « Nous allons travailler pour améliorer cette mobilité pour la formation des encadreurs, chercheurs afin de pouvoir travailler dans différents laboratoires ».
Au sujet de la coopération académique France-Congo, elle se présente comme vitale par les universités. L’ambassadrice de France au Congo a insisté : « Les projets d’études des jeunes congolais doivent déboucher sur quelque chose de concret. Nous accompagnons les jeunes congolais dans les formations doctorales et à travers des bourses puis de s’assurer qu’ils sont dans les meilleures conditions. Nous déplorons, par ailleurs, une recrudescence de faux diplômes pour la demande de visa ».
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