Des Tennevillois et Manhaydois, candidats dans, « Chasse à l’homme », nouveau divertissement à découvrir ce mercredi sur RTL-TVI

« On avait bien ficelé notre plan »

Chasse à l’homme était une opportunité en or pour Fabian et Arnaud (Tenneville). Passionnés d’aventures, ils n’ont pas hésité à s’inscrire. « On participe depuis une dizaine d’années à des jeux en ligne ou à des chasses au trésor, le côté un peu mystique et mystérieux que proposait Chasse à l’homme collait parfaitement aux genres de défis qu’on aime relever », souligne Arnaud.

Mais cette fois, l’expérience est bien différente. Être traqué en conditions réelles est un tout autre défi, même pour ces habitués des jeux d’énigmes.

« Forcément il y a du stress, quand on nous dépose pour la première fois d’une camionnette pour commencer la cavale, on ne sait même pas où on est, et on va devoir vite contacter nos complices pour échapper à la surveillance des enquêteurs« , surenchérit Arnaud. Le concept de l’émission est clair : échapper aux détectives, experts et enquêteurs professionnels durant neuf jours pour atteindre un point clé final. La moindre erreur peut être fatale. Chaque retrait bancaire, chaque appel, chaque plaque d’immatriculation est scrutée avec attention. Les Tennevillois nous partage leur plan vers la fuite : « il est totalement axé sur nos complices, avec qui on avait bien ficelé notre stratégie ». Outre le stress du moment, il y a évidemment d’autres craintes. « Etre isolé de la société du quotidien ne rassure pas, même si nous étions entre potes. Et puis, ne pas dormir chez soi, ce n’est pas évident car on récupère moins bien », ont-ils conclu.

« Au début, on s’est inscrit pour rire »

Pour Justine et Benjamin, de Manhay, leur participation à Chasse à l’homme a débuté comme une simple blague : « À la base on s’est inscrit pour rire, mais sans espérer grand-chose. Puis de fil en aiguille nous avons été recontactés pour finalement être sélectionnés. Le concept de la traque nous plaisait vraiment ».

Tout comme le duo Tennevillois, Justine et Benjamin devront élaborer un plan parfaitement échafaudé pour atteindre leur objectif. « L’idée c’était de partir léger, et de compter sur des complices en qui on pouvait avoir confiance. On a également utilisé une application afin de crypter nos messages », explique alors Benjamin.

Reste que la pression est bien palpable. « On sait qu’on va arriver dans des endroits inconnus, on se met vraiment à stresser, en devient presque paranos, mais on a vraiment confiance en notre stratégie », confie Justine. Ce soir, vous découvrirez que le couple n’a pas manqué d’ingéniosité pour tenter de semer leurs poursuivants.

La police n’a-t-elle pas autre chose à faire que de figurer dans une émission de divertissement?

Pourtant nouveau dans le paysage audiovisuel francophone wallon, le concept de l’émission est déjà bien connu ailleurs. François Xavier Arguillère, producteur de l’émission, le confirme : « Le concept vient d’Angleterre, d’une société de prod qui s’appelle Shine TV. Il a voyagé en France, aux Pays-Bas, et même en Flandre. RTL s’est alors montré très intéressé, et notre version, outre la tension permanente qu’induit la cavale, mise sur le jeu, du comique et de l’authenticité ».

Pendant neuf jours, six binômes devront se volatiliser tandis que des enquêteurs, dotés de tous les moyens légaux, tenteront de les retrouver.

À la présentation, Sandrine Corman guidera les téléspectateurs dans cette traque, qui réserve bien des coulisses insoupçonnées. Comme en témoigne François-Xavier Arguillère : « Nos enquêteurs sont de professionnels issus de différents milieux, avec de l’expérience dans la traque. Évidemment, lorsqu’ils ont tourné l’émission, ils étaient en congé. Un contrat avec la police fédérale a également été signé. On ne peut pas raconter n’importe quoi, on ne peut pas dire des choses qui dépassent le cadre de nos enquêtes, et on ne peut évidemment pas divulguer des techniques de la police qui doivent rester secrètes.On ne fait que reconstituer des techniques et des décors, mais pour vous les expliquer en détails, je vais sortir mon joker (rires). Ce qui en revanche reste certain, c’est qu’il n’y a aucun scénario, et ça rend vraiment le jeu incroyable. »