comment vont fonctionner les repères et avertisseurs de crue inaugurés à Belle plaine au Gosier

Dans le cadre de la Gestion des Milieux Aquatiques et de la Prévention des Inondations (GEMAPI), la Communauté d’Agglomération La Riviera du Levant renforce la prévention des risques d’inondation sur l’ensemble du territoire des Grands-Fonds et de ses versants en commençant par le quartier de Belle-Plaine au Gosier, l’un des plus exposés à ce risque. Ce mercredi 19 mars, les premiers repères de crue et avertisseurs de crue sont inaugurés. Comment vont-ils fonctionner ? Que faire en cas d’alerte ?

Le quartier de Belle-Plaine à Gosier enchaîne les épisodes d’inondations depuis des décennies. La dernière grosse inondation dans ce quartier remonte à 3 ans. Les pluies diluviennes des 29 et 30 avril 2022 avaient provoqué une crue exceptionnelle. Elle avait fortement marqué les esprits et avait fait plusieurs victimes. Dans certaines maisons du quartier, l’eau était montée à plus d’un mètre. L’état de catastrophe naturelle avait été reconnu pour quatre communes de la Grande-Terre, dont Le Gosier.

Le manque de régularité dans l’entretien du canal de Grande Ravine avait été pointé du doigt. La Communauté d’Agglomération La Riviera du Levant, la CARL avait entrepris de gros travaux de curage pour faciliter l’écoulement naturel des eaux pluviales et ainsi réduire les risques d’inondations.

Mais, force est de constater, ces curages sont insuffisants en termes de prévention, la CARL a donc installé un repère de crue. Il est implanté à proximité du pont côté RN4 à Belle-Plaine. Il permet de voir le niveau atteint par les eaux lors des crues précédentes du canal. Mais attention, ce dispositif rappelle le risque permanent d’inondation dans ce quartier, il ne le supprime pas.

À ce repère s’ajoute un avertisseur de crue. Il est équipé de capteurs qui détectent la montée des eaux en temps réel. Et dès que le niveau critique est atteint, une alerte est automatiquement envoyée aux autorités compétentes. À elles, ensuite, d’alerter les habitants via notamment les téléphones portables pour qu’ils se mettent en sécurité et se préparent à une éventuelle évacuation.

 


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