Pour Hélène, la consommation de poisson est inscrite dans le quotidien et encore plus pendant cette période.
Il est vrai que durant le temps de Carême, je privilégie le poisson à la viande. Il est vrai que les aînés, mes parents, par exemple, le vendredi, je sais qu’à coup sûr, tous les vendredis, durant le temps de Carême, il n’y a que du poisson à table.
Prisé en temps de Carême
Jeanne est venue spécialement au marché de Dostaly, sur les étals des marins-pêcheurs, elle espère trouver son bonheur.
Moi, c’est du thon, du petit thon. Je viens régulièrement chercher du poisson, Carême ou pas Carême. Je mange du poisson au moins deux fois, trois fois par semaine. Quand on en trouve, naturellement, puisqu’il y a des périodes où le poisson est rare, mais là, quand on en trouve, je suis régulièrement au marché.
Il se fait rare
La rareté de la ressource, c’est bien là le problème. En ce moment, les professionnels de la mer peinent à ramener les quantités suffisantes pour satisfaire la demande. Gérald, marin-pêcheur à Bellefontaine.
Pour aller prendre du poisson là, vraiment, ce n’est pas évident. Surtout les balaous et les volants. Mais la pêche au gros aussi, ce n’est pas bon par rapport à la lune. Avec le carême, il fait chaud, les poissons, ça ne mord pas. Il n’y a pratiquement rien du tout.
Pour pallier la pénurie en poissons local, les enseignes spécialisées varient leur filière d’approvisionnement. Sur l’étal de cette poissonnerie de Fort-de-France, le choix ne manque pas.
Il y a pas mal de poisson-lion, des carpes, des couronnés, daurade coryphène. Ça va être du thon, marlin et de la raie aussi qui commence à faire son apparition.
Des produits adaptés à une clientèle nouvelle, comme l’explique Jackson, poissonnier au ciel bleu.
Il y a beaucoup de jeunes maintenant, ils mangent beaucoup plus du poisson. Ils se mettent à la cuisine. Avant, c’était vraiment mamie, maman. Et là, il y a vraiment une évolution. Après, on travaille aussi pour attirer les jeunes. On fait beaucoup de tartare, ceviche, tout ce qui est poêlé, des filets assaisonnés, des trucs déjà prêts à consommer, prêts à faire cuire, on va dire.
Acheté directement au marin-pêcheur ou transformé à la poissonnerie, trouver le bon poisson reste une quête idéale pour nombre d’entre vous.
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