Pourquoi la Nouvelle-Calédonie ou Tahiti peuvent rêver de Coupe du monde et pas la Guadeloupe ou la Martinique
Le duel entre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti, ce vendredi matin, a tourné en faveur du premier cité (3-0). Les Cagous se sont offert le droit de disputer une finale contre la Nouvelle-Zélande ce lundi (6 heures du matin en Métropole) et, malgré le statut de favori des Kiwis, leurs rêves de Coupe du Monde 2026 restent permis. D’autant plus qu’en cas de défaite, l’équipe de Johann Sidaner disposera d’une seconde chance : un barrage intercontinental (en deux tours).
La Nouvelle-Calédonie, à l’instar de Tahiti, dispose de sa propre fédération et peut donc participer aux qualifications pour le Mondial, une situation impossible pour la Martinique, la Guadeloupe ou encore la Guyane, qui sont, elles, strictement rattachée à la FFF. Les deux territoires d’outre-mer français profitent de leur affiliation à la Confédération océanienne de football (OFC) et de leur autonomie administrative en matière de sport, ce qui leur permet de s’engager indépendamment dans des compétitions internationales. Leurs clubs jouent par exemple la Coupe de France mais aussi la Ligue des champions océanienne (C1).
La Guadeloupe et la Martinique, pour ne citer qu’elles, ne participent donc pas aux qualifications de la Coupe du Monde, étant strictement placées sous la bannière de la FFF. Les deux équipes peuvent néanmoins participer à des compétitions spécifiques comme la Gold Cup, en raison de leur statut de membres associés de la Concacaf.
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