Déjà à Kampala pour affronter l’Ouganda ce mardi au compte de la 6ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l’équipe guinéenne a fait sa mise en place avant cette rencontre cruciale au Nelson Mandela Stadium.
Ce lundi, c’est l’attaquant de l’équipe du Syli national Serhou Guirassy qui s’est présenté à la conférence d’avant-match.
Conscient de la situation difficile de l’équipe nationale dans ce groupe, l’attaquant guinéen et ses partenaires semblent tirer les leçons des échecs face à la Somalie.
« Tout n’est pas tout rose, ce n’est qu’un point pris, c’est compliqué, mais la course, elle n’est pas finie. On sait que, demain, on n’a pas droit à l’erreur si on veut rester dans la course. En plus, l’Algérie joue contre le Mozambique. La réussite, ça nous a fui, mais dans l’ensemble, ça a été un beau match, j’ai envie de dire. C’est un point pris, mais c’est mieux que zéro pris. Comme le coach l’a dit, demain, on doit finir les actions. C’est un peu pareil que mon dernier match à Dortmund contre Leipzig : le gardien, il fait le match de sa vie. Maintenant, la vie, c’est comme ça, il faut avancer et gagner demain », a affirmé Serhou Guirassy.
De son côté, ancien sélectionneur de l’équipe guinéenne, Paul Put, aux commandes désormais de l’équipe ougandaise, promet de livrer une prestation conséquente face au Syli.
« Ça va être difficile parce qu’en Guinée il y a des joueurs de très haut niveau et nous non, mais l’avantage pour nous, c’est qu’il y a un bon collectif et qu’on joue à domicile, en espérant qu’on peut jouer un bon match. C’est un peu une nouvelle génération, même s’il y a encore certains joueurs avec qui j’ai travaillé qui sont encore présents. En Guinée, j’ai toujours respecté les joueurs et les joueurs aussi m’ont respecté. C’est le genre de match où tu ressens une certaine amitié avec les joueurs. J’ai toujours des contacts en Guinée, car j’ai de bons souvenirs, notamment le match contre la Côte d’Ivoire », a indiqué le sélectionneur belge.
Lonceny Camara
Crédit: Lien source