Plusieurs pays africains ont exprimé leur soutien à l’initiative marocaine visant à réintégrer les États suspendus par l’Union africaine (UA) après des coups d’État. Après le Burkina Faso, le Gabon et le Niger se joignent également à cet élan.
Le ministre des Affaires étrangères du Niger a adressé une lettre à son homologue marocain, Nasser Bourita, pour saluer «la noble initiative du Maroc concernant la consultation informelle organisée le 18 mars 2025 avec les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) et ceux en transition politique en Afrique».
Un enthousiasme similaire se fait ressentir à Libreville. Le ministre des Affaires étrangères du Gabon a, dans un message écrit à Nasser Bourita, salué la réunion du 18 mars au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Il a souligné que cette initiative démontre «la finesse et le dynamisme de la diplomatie marocaine», tout en confirmant «la place du Maroc sur l’échiquier politique africain, et même au-delà».
Six pays sont concernés par l’initiative marocaine : Burkina Faso, Gabon, Guinée, Mali, Niger et Soudan. Pour rappel, ces États n’ont pas participé au vote pour les nouveaux membres de la Commission de l’Union africaine lors du 38e sommet qui s’est tenu mi-février à Addis-Abeba. Cette absence a pesé sur la candidature marocaine à la première vice-présidence de la commission, un poste finalement attribué à l’Algérie.
En tant que président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois de mars, le Maroc a organisé le 18 mars à Addis-Abeba des consultations informelles avec les six pays en transition politique.
Ces échanges ont permis aux représentants de ces États, suspendus de l’UA, de faire le point sur l’évolution de leur processus de transition démocratique et de maintenir un dialogue constructif avec l’organisation continentale.
Parmi ces six États, quatre reconnaissent la marocanité du Sahara : le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée et le Soudan. Le Niger soutient le plan d’autonomie proposé par le Maroc. En revanche, le Mali n’a pas encore officiellement rompu ses relations avec le Polisario.
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