Les As de Saint-Basile n’ont plus aucune marge de manœuvre contre le Dynamo de Kedgwick. Non seulement les champions de la saison régulière sont incapables de percer la muraille de Billy Asselin, qui n’a de cesse de multiplier les petits miracles devant sa cage depuis un mois, mais ils sont également malmenés par l’attaque à cinq de leurs rivaux qui, dans cette finale, roule à un ahurissant taux d’efficacité de 55%.
Malgré l’urgence de la situation, le capitaine des As Nick Jessome assure que personne n’a baissé les bras dans le vestiaire.
Et pour prouver qu’il ne lance pas des paroles en l’air, il nous sort une mythique citation de Yogi Berra: «Ce n’est pas fini, tant que ce n’est pas fini».
«Ça s’est déjà fait, poursuit Jessome, au sujet de la possibilité de revenir de l’arrière après avoir perdu les trois premiers duels. La quatrième victoire, c’est souvent la plus difficile à obtenir.»
Le numéro 81 des As est cependant d’avis qu’il faudra trouver une façon de générer plus d’offensive et d’être plus alerte en zone défensive, particulièrement quand l’équipe évolue en infériorité numérique.
«On a beau mettre du trafic devant lui, il (Asselin) fait les gros arrêts. Faut croire que c’est pas assez. Il faudra lui rendre la vie encore plus difficile. Il est définitivement le meilleur joueur des séries. Il a volé des matchs dans l’autre série contre Saint-Léonard (Draveurs du Bas-Madawaska) et il a fait la même chose contre nous dans les trois premiers matchs de la finale», raconte Jessome, qui ajoute que les As devront éviter au maximum les visites au cachot en raison du succès du Dynamo quand il profite de l’avantage d’un homme ou deux.
Dans le camp du Dynamo, on ne veut quand même pas crier victoire trop rapidement.
Le vétéran Roby Martel ne cache toutefois pas que la possibilité de gagner la coupe du Président devant les partisans de l’équipe au Palais des loisirs est plus que tentante.
«Nous souhaitons en terminer le plus vite possible, affirme Martel. Moi qui aime aller à la chasse, je vois le club de Saint-Basile comme un animal blessé. Et quand un animal est blessé, c’est là qu’il est le plus dangereux. Il ne faut pas oublier qu’il y a plusieurs gars dans cette équipe qui ont gagné la coupe il y a deux ans.»
Questionné sur ce qui a fait la différence jusqu’ici dans la finale, Roby Martel donne trois raisons.
Comme l’a d’ailleurs mentionné Nick Jessome, des As, il est bien difficile de ne pas parler de Billy Asselin.
«Billy est définitivement le meilleur joueur des séries. Notre opportunisme en avantage numérique est une autre raison pour laquelle on mène la série 3-0. Mais il ne faut pas oublier aussi notre jeu défensif. Il faut aussi en tenir compte dans ce qui a fait la différence lors des trois premiers matchs de la finale», confie Martel.
Le Dynamo aura l’occasion d’en terminer vendredi soir au Palais des loisirs.
Si nécessaire, un cinquième duel sera présenté samedi soir au Centre Jean-Daigle.
En bref… Billy Asselin montre une moyenne de buts alloués de 2,06 et un taux d’arrêts de ,941 depuis le début des séries… Les attaquants des As Olivier Gendron (6-9) et Anthony Parent (3-11) sont les meilleurs pointeurs des séries avec respectivement 15 et 14 points. Du côté des As, Jacob Long (6-6) est le plus productif avec 12 points…
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