La pagaille de l’application des ZFE dans notre pays a poussé plusieurs élus à proposer un moratoire de cinq ans de cette mesure.
Dans un long article publié sur Autoactu.com, sa directrice de la publication Florence Lagarde rappelle la demande de plusieurs députés d’un moratoire de 5 ans (autrement dit, un délai) sur l’application des ZFE “alors que la cacophonie est totale sur la mise en œuvre”. Dans son papier, la journaliste égrène ainsi les différentes et nombreuses agglomérations de l’Hexagone qui, à coups d’arrêtés et de dérogations, ont modifié leurs ZFE afin de les rendre à la portion congrue, jusqu’à faire marche arrière, pour certaines. Ce qui “dit assez bien la confusion qui règne sur le sujet et la nervosité des élus”.
La même logique que les 80 km/h
Des élus qui “sont bien obligés de se rendre compte que le renouvellement du parc ne se décrète pas, pas plus que le développement des ventes de véhicules électriques”, insiste Florence Lagarde, rappelant au passage que la Ligue de défense des conducteurs fut, dès 2021, l’une des premières à dénoncer les ZFE, ces “machines à écarter des grandes villes les Français les plus démunis”. Résultat donc, la proposition de loi portée par les députés Sylvie Bonnet et Alexandre Portier, qui sera présentée à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale le 1er avril 2025 – et soutenue par d’autres groupes parlementaires –, demande un moratoire de 5 ans sur l’application des ZFE dans notre pays. Une proposition qui recueille l’adhésion de Laurent Wauquiez, qui s’en explique : “Ces ZFE relèvent de la même logique qui avait inspiré à Édouard Philippe les 80 km/h. Prétendant faire le bien des Français contre leur volonté, la technocratie humilie un mode de vie dont elle ne soupçonne pas l’existence, si elle ne la réprouve pas.”
Journaliste automobile digital depuis de nombreuses années, j’ai aussi un goût prononcé pour les sports mécaniques.
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Publié le 26/03/2025 à 07:00
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