Dakar, 26 mars (APS) – Le Directeur de cabinet du ministre de l’Énergie, du Pétrole et Mines, Meïssa Diakhaté a déclaré mercredi que le dispositif mis en place dans le cadre de l’intensification de la production des énergies renouvelables a permis de faire passer le taux pénétration de 20,63% en 2019 à 20,35% en 2023.
‘’Notre pays s’est enrichi d’un portefeuille d’énergie renouvelable abondé par des actions volontaristes visant notamment l’intensification de la production d’énergie renouvelable dans les réseaux interconnectés, faisant passer le taux de pénétration de 20,63% en 2019 à 20,35% en 2024’’, a-t-il indiqué.
Il a soutenu que ‘’l’intensification de la production d’électricité et d’origine renouvelable dans le haut réseau avec des projets réalisés et en cours sur la supervision de l’ANER, de l’ASER, de SENELEC, du PUDC et et du PUMA’’.
Le professeur Meïssa Diakhaté s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de restitution du Plan stratégique de développement 2025-2029 de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER).
‘’L’objectif de cet atelier est de présenter les conclusions du plan stratégique de développement et recueillir les avis des acteurs clé pour son adoption et sa mise en œuvre’’, a soutenu le directeur de cabinet du ministère de l’Énergie, du pétrole et mines.
Selon lui, ‘’il s’agit aujourd’hui de nous réunir autour d’un document hautement stratégique pour la gouvernance du sous-secteur énergie renouvelable de la politique sectorielle dans un contexte nécessairement d’alignement de la politique sectorielle sur l’agenda national de transformation Sénégal vision 2025-2029”.
M. Diakhaté note que ‘’l’ambition est surtout d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables à travers un cadre innovant […] dont l’objectif est de porter à 40% le taux d’énergies renouvelables dans le mix électrique en capacité installée d’ici 2030’’.
Il a salué l’importance capitale de ce plan stratégique de développement qui est, selon lui, ‘’un outil indispensable au management performant des structures et des partenariats dédiés à la promotion et au développement des énergies renouvelables’’.
Selon lui, la feuille de route repose sur l’accélération de l’adoption des énergies renouvelables, le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire, l’amélioration de l’accès à l’énergie pour les populations et la mobilisation de l’investissement structurant.
Pour le directeur de cabinet, cet atelier de restitution ne constitue pas une fin en soit, mais une étape décisive qui offre un espace de dialogue ouvert pour recueillir ‘’vos contributions enrichir le document et assurer une appropriation collective’’. ”Il nous restera cependant, selon lui, le défi important de son opérationnalisation pour la part de sa mise en œuvre’’.
Le directeur général de l’ANER, Diouma Kobor, a précisé que le document constitue l’aboutissement ‘’d’un travail collectif réunissant toutes les parties prenantes pour définir une feuille de route claire et structurée pour orienter nos actions durant les cinq prochaines années’’.
‘’L’objectif visé de cette concertation est de partager les grandes orientations du plan, d’échanger et de recueillir vos avis pour son approbation et sa mise en œuvre’’, a-t-il relevé. Selon lui, ‘’le positionnement de l’ANER dans le secteur de l’énergie et son rôle fondamental dans la transition énergétique exige une démarche stratégique et participative pour assurer l’atteinte des objectifs fixés’’.
Il estime que ‘’la synergie des acteurs reste le seul moyen pour garantir la cohérence et le suivi des initiatives à développer pour les perspectives prochaines de produire une énergie propre et accessible à moindre coût grâce à des projets et programmes innovants à grande capacité et à fort impact’’.
Le professeur Diouma Kobor a souligné que le processus d’élaboration a suivi plusieurs étapes. Il s’agit de l’évaluation de l’ancien PSD pour identifier les succès, défis et leçons apprises, d’un diagnostic stratégique incluant une analyse institutionnelle, organisationnelle et sectorielle.
L’élaboration d’un premier draft du PSD, intégrant les contributions des parties prenantes et les axes stratégiques prioritaires fait partie de ces étapes. Il y a eu aussi la validation et finalisation du PDS 2025-2029, prenant en compte les retours des partenaires et experts du secteur.
Le Coordonnateur du Programme Energies Durables (PED) de la coopération allemande (GIZ), Alexandre Mesnil, s’est réjoui de l’inclusivité du processus qui a permis d’arriver à la phase de restitution du niveau PSD. Selon lui, ‘’il y a aujourd’hui un PSD est très ambitieux mais réaliste qui répond aux attentes et aux objectifs de l’ANER’’.
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