Après le Niger, c’est au tour du Mali de faire pression sur les entreprises chinoises face à l’exploitation minière illégale.
En effet, les autorités maliennes ont décidé de durcir le ton face à certaines pratiques des entreprises chinoises dans le secteur minier et pétrolier au Mali.
Désormais, Bamako a décidé de prendre des mesures radicales en vue de mieux encadrer les investisseurs étrangers dans le secteur des mines.
À cet effet, le mardi 25 mars 2025, le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga a convoqué l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, Chen Zhihong, pour une importante séance de travail.
Lors de ladite séance, les échanges entre les deux parties ont notamment porté sur l’exploitation illégale des ressources minières maliennes par des ressortissants chinois.
Les deux camps ont passé au peigne fin, les activités minières illégales répertoriées sur la période allant de 2021 à 2025.
Bamako n’est pas allée de main morte. Elle a exigé l’arrêt immédiat de ces exploitations minières illégales.
Pour le Premier ministre malien, ces exploitations illégales des ressources minières affectent considérablement l’environnement et les populations locales.
À cet effet, il a ordonné l’arrêt instantané de toutes les activités illégales menées par les sociétés ou ressortissants chinois dans ce secteur.
Il a également appelé au respect strict de la législation en vigueur en matière d’exploitation des ressources naturelles en République du Mali.
De son côté, l’ambassadeur de la Chine à Bamako a présenté ses sincères condoléances au gouvernement et aux familles des victimes des récents drames liés à ces activités illégales.
Réaffirmant l’engagement de Pékin à soutenir les réformes maliennes, le représentant diplomatique chinois à Bamako a préconisé la « mise en place d’un système de coordination entre l’ambassade et les ministères concernés ».
Pour rappel, le Niger avait également récemment imposé de nouvelles mesures dans sa coopération pétrolière avec les entreprises chinoises.
Crédit: Lien source