A Erquy, Antoinette, Dominique et Thérèse aident les enfants pour les devoirs

Chaque mardi après l’école, Thérèse, Dominique, et Antoinette, toutes des mamans volontaires, se réunissent pour partager un goûter avec de jeunes enfants d’Erquy.

Ce moment convivial est suivi d’une heure de soutien scolaire.

De la maternelle au CM2

Cette initiative, lancée en janvier par la Ruche, le service social de la Ville, offre une aide personnalisée à des élèves, allant de la maternelle aux CM2.

Les professeurs d’école participent en amont, en identifiant les enfants susceptibles de bénéficier de cette aide.

 Après seulement trois mois d’exercice, cette action est très appréciée de tous, enfants, bénévoles et parents.

Des bénévoles enjouées

Thérèse travaillait en Belgique, où son mari est toujours en activité. Désormais en retraite, elle profite de sa disponibilité pour s’engager dans cette action, après avoir vu l’offre dans le bulletin municipal.

Cette aide aux devoirs est un moment très enrichissant, où se crée une relation.

Thérèse témoigne des progrès déjà constatés chez la fratrie dont elle s’occupe.

Elle souligne aussi que les difficultés rencontrées par ces enfants ne se limitent pas toujours au seul apprentissage scolaire. « Je suis à l’écoute, mais ne pose pas de questions », ajoute-t-elle.

L’activité permet d’ailleurs également de tisser un lien avec les parents, et de leur parler, sans jugement. 

Pour un an

Dominique, dynamique présidente du club des anciens, est passionnée par le soutien scolaire. C’est son ADN ! Pendant 25 ans, elle a exercé cette activité professionnelle au cœur d’une cité d’Île-de-France.

« Moi, j’adore ça, j’ai toujours aimé », assure-t-elle avec une énergie débordante.

Comme Thérèse, elle s’occupe d’une fratrie, et s’est engagée pour un an, sans aucune intention d’arrêter.

Antoinette s’est tout de suite sentie attirée par ce projet, dès qu’elle en a pris connaissance dans le bulletin municipal.

C’est vraiment ce que je voulais faire, ayant déjà pratiqué ce soutien avec mes enfants et petits-enfants.

Une vraie relation

Avant sa retraite, Antoinette travaillait dans le domaine de la formation.

J’ai répondu à l’offre, pensant que ça pouvait rendre service.

Comme ses deux collègues, Antoinette constate les progrès de la petite fille de CP, qu’elle accompagne.

« Franchement, nous avons beaucoup de plaisir à voir les gamins courir vers nous, et pas seulement à cause du goûter ! »

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