A Genève, Dominique Gubser est une «Vénus à la fourrure» drôle et puissante

Dans La Crise, au Théâtre de Carouge, elle était Melissa, secrétaire inconstante de Victor, avant d’incarner Djamila, belle-sœur mourante de Michou, un personnage aussi poignant que le premier était feuille au vent. C’est peu dire que Dominique Gubser sait tout faire.
Que ceux qui en doutent se rendent à l’Alchimic, ces jours. La comédienne hors pair y accomplit un numéro virtuose en composant tour à tour une comédienne vulgaire au timbre affreusement nasillard et une écrivaine raffinée à la voix feutrée.

Ce changement d’étoffe est d’ailleurs l’axe de La Vénus à la fourrure, pièce de David Ives qui a fait salle comble à Broadway en 2010 avant d’être adaptée au cinéma par Roman Polanski. Inspirée d’un roman du XIXe siècle du même nom, cette pièce raconte comment une comédienne prend l’ascendant sur un metteur en scène (Fred Landenberg, toujours aussi habile) sur fond de relation sadomaso. A Carouge, ces jours, Sylvain Ferron donne de cette partition une version alerte et piquante.

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