A l’approche des élections, la démission de Dominique Boutonnat plonge le secteur du cinéma en plein doute – Libération
Violences sexuelles
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Condamné ce vendredi 28 juin à trois ans de prison pour avoir agressé son filleul, le président du CNC a annoncé faire appel et se retirer de l’institution. Malgré de vives critiques depuis sa nomination, son départ secoue un milieu culturel inquiet d’une victoire de l’extrême droite aux législatives.
«Je tiens à réaffirmer mon innocence quant aux faits qui me sont imputés.» Dans un courrier interne au Centre national du cinéma (CNC), Dominique Boutonnat, condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Nanterre à trois ans de prison dont un an ferme pour avoir agressé sexuellement son filleul en août 2020, a annoncé aux salariés de l’établissement public sa décision de démissionner de son poste de président mais aussi de faire appel. Plaidant depuis le début de l’affaire une simple «faute morale», il entend en quittant ses fonctions et «en dépit de la présomption d’innocence qui vaut jusqu’à épuisement des voies de recours» ne pas «porter préjudice» à l’institution «ne serait-ce qu’en termes d’image».
Et maintenant, que se passe-t-il ? La situation est un peu folle. La décision de la dissolution de l’Assemblée nationale vient percuter et dramatiser le calendrier judiciaire de celui qui, en s’accrochant à son poste, le lâche, de facto, au moment le moins opportun. Certes le président (ou la présidente) du
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