à travers l’art, la popularisation du «Camfranglais»

Le « Camfranglais », un argot parlé majoritairement par les jeunes Camerounais, se fraye de plus en plus un chemin dans l’univers de l’art. Ce mode d’expression, né au début des années 1980 au sein de la communauté estudiantine de Yaoundé, est aujourd’hui très populaire. Que ce soit dans l’industrie des webséries ou encore de la musique, l’intérêt pour ce qui peut être considéré comme la « langue de la rue » représente pour ces nouvelles générations une alternative aux langues officielles que sont le français et l’anglais.

Avec notre correspondant à Yaoundé, Richard Onanena

Dans un extrait de la série du web comédien et humoriste camerounais Carlès Antonio, un autre humoriste et webcomédien, Arrache Clou, est initié par des jeunes du quartier au « Camfranglais », un argot camerounais riche en expressions et en codes de la rue. Le créateur de contenus qui comptabilise près de 6 500 followers sur son Tiktok souligne l’importance de ce langage : « On véhicule des messages forts, déjà par le registre employé, avec des termes clés comme « choah » (« prendre »), ou « Kota’a’ » (« agresser »).

Contribution artistique et linguistique

Malgré sa popularité croissante, le Camfranglais est encore considéré comme un argot de seconde zone par les autorités camerounaises. Cependant, pour de nombreux jeunes, il représente une alternative aux langues officielles que sont le français et l’anglais.

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