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Le Burkina Faso veut désormais examiner minutieusement les engagements internationaux avant de les signer. Pour ce faire, le gouvernement a annoncé ce vendredi la création d’un Comité technique national de suivi de la ratification et de l’internationalisation de la mise en œuvre des traités et accords internationaux.
Il s’agira concrètement de disposer d’un mécanisme au niveau national qui permettra de donner des orientations et des avis sur les contours spécifiques des différents documents à ratifier, a indiqué Jean-Marie Karamoko, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso. Selon les informations, le comité sera divisé en deux segments : un segment permanent au sein de la direction générale des affaires juridiques et consulaires du ministère des Affaires étrangères, et un autre segment, variable, composé des techniciens des départements ministériels dont relève le dossier à examiner.
Sur le continent, il est de plus en plus reproché aux chefs d’État de ne pas analyser et examiner les accords internationaux avant leur signature, en prenant en compte le bien des différentes populations. Comme exemple, ces analystes évoquent le cas du Niger où les autorités ont indiqué que l’accord militaire entre leur pays et les États-Unis leur a été imposé.
Il y a quelques mois, les pays du Sahel, dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont également dénoncé les accords de non-double imposition avec la France. Ces gouvernements estiment que ces accords sont déséquilibrés et préjudiciables aux intérêts économiques de leur pays.
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