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La Fecafoot tourne le dos à l’ONIES et choisit des stades privés pour la suite de la Coupe du Cameroun

Face au refus de l’Office national des infrastructures sportives et des équipements (ONIES) de mettre à disposition les stades publics pour les rencontres de la Coupe du Cameroun, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a décidé de prendre les choses en main. En effet, l’instance faîtière du football camerounais a choisi quatre stades privés pour abriter les matches à partir des 32èmes de finale.

Il s’agit du Centre technique de la Confédération africaine de football (Caf) à Mbankomo (Centre), du Centre technique de la Fecafoot à Odza (Yaoundé, Centre), du stade Municipal de Melong (Littoral) et du stade Municipal de Bertoua (Est). Ce choix fait suite au blocage de certains matches des 32èmes de finales la semaine dernière, en raison du refus de l’ONIES d’ouvrir les portes des stades aux clubs. L’ONIES justifiait sa décision par le non-paiement des frais de location des infrastructures par la Fecafoot.

La décision de la Fecafoot de se tourner vers des stades privés est un nouveau coup dur pour l’ONIES, déjà fragilisé par des problèmes de gestion et de financement. Cette situation met également en lumière les tensions existantes entre la Fecafoot et l’ONIES, deux institutions qui jouent un rôle crucial dans le développement du football camerounais.

Vers une normalisation des relations entre la Fecafoot et l’ONIES ?

La décision de la Fecafoot de snober l’ONIES pourrait avoir des conséquences importantes sur l’avenir des infrastructures sportives au Cameroun. En effet, il est possible que l’instance faîtière du football camerounais décide de s’appuyer davantage sur les stades privés à l’avenir, ce qui pourrait fragiliser encore plus l’ONIES.

Cependant, il est également possible que cette situation conduise à une normalisation des relations entre les deux institutions. La Fecafoot et l’ONIES ont tout intérêt à travailler ensemble pour le développement du football camerounais. Il est donc important que les deux parties trouvent un terrain d’entente afin de mettre fin à cette crise qui ne profite à personne.

En attendant, la Coupe du Cameroun se poursuit dans les stades privés. Les clubs engagés dans la compétition devront s’adapter à ces nouvelles conditions de jeu. Il est important que cette situation n’affecte pas le niveau de la compétition et que les meilleurs puissent s’imposer.

La Fecafoot et l’ONIES sont à la croisée des chemins. L’avenir du football camerounais dépendra de la capacité des deux institutions à travailler ensemble et à surmonter leurs différends.