Adopter un mode de vie basé sur les végétaux n’est pas radical, c’est une nécessité et une démarche simple
Zoé Weil, fondatrice de l’Institute for Humane Education, a écrit un essai provocateur qui soulève une question cruciale aux multiples contradictions. Cela m’a rappelé une fois de plus qu’adopter un mode de vie basé sur les végétaux, n’est pas un choix radical, mais plutôt une décision intelligente avec de nombreux bienfaits.
Cela impacte positivement notre bien-être, et contribue également à la préservation de la planète, en particulier pour les générations futures.
Zoé exprime avec justesse l’idée que notre relation avec les animaux est paradoxale.
Elle souligne le contraste entre la compassion que nous accordons aux animaux de compagnie et le traitement réservé aux animaux destinés à la consommation. Elle nous invite à réfléchir à la dissonance cognitive associée à cette dualité. Zoé souligne également qu’adopter un mode de vie basé sur les végétaux est de plus en plus accessible. Cela offre ainsi une opportunité d’accélérer la création d’un monde plus compatissant.
D’après un essai de l’Action climatique des Nations Unies : « Les aliments d’origine végétale tels que les fruits et légumes, les céréales complètes, les haricots, les pois, les noix et les lentilles utilisent généralement moins d’énergie, de terres et d’eau. Ils libèrent également moins de gaz à effet de serre que les aliments d’origine animale. »
De plus, une étude menée à Stanford sur des jumeaux identiques indique que suivre un régime végétalien améliore la santé cardiovasculaire par rapport à un régime omnivore. Notons que les régimes végétaliens sont plus accessibles que jamais.
Et nous avons la possibilité d’accélérer la transition vers un monde plus bienveillant. Par ailleurs, adopter un régime basé sur les végétaux peut se faire de manière progressive. Par exemple, vous pouvez décider de remplacer la viande par une option végétale plusieurs fois par semaine.
Être végétalien a toujours été simple, même pour les voyageurs du monde, et cela n’a jamais posé de problème majeur.
Pourquoi devrions-nous adopter un mode de vie basé sur les végétaux ? C’est bon pour notre bien-être et pour la planète
Comment ceux qui consomment de la viande font-ils face à la dissonance cognitive ? Zoé a partagé son expérience en disant :
« Lorsque j’étais au Costa Rica avec un groupe, une femme a souligné que le point culminant de notre voyage était la nuit où nous avons observé les petites tortues ramper vers l’océan sous la lueur de la lune. Elle prenait grand soin de ne pas nuire aux petites tortues. Cependant, à chaque repas, elle consommait de la viande, des produits laitiers et des œufs.
Choisir de manger de la viande peut être très difficile sur le plan éthique et émotionnel. Comme l’écrit Zoé : « Finalement, j’ai compris que mes choix avaient des conséquences. Et que lorsque je laissais mes désirs éclipser mes valeurs en mangeant des animaux, je participais activement à la souffrance de ceux que je prétendais aimer. »
Certaines personnes « ne prêtent pas attention » aux animaux et ignorent leurs sentiments, et les non-humains deviennent des « choses ».
Non seulement ils nient la sensibilité des animaux qu’ils consomment, mais ils nient que des alternatives non animales sont facilement disponibles. Il est regrettable de constater que la demande de produits d’origine animale devrait augmenter de 50 % entre 2013 et 2025, et de 70 % d’ici 2050. » (Moses Seenarine, Meat Climate Change)
Lorsqu’on demande au Dr Jane Goodall ce qu’elle pense des élevages, sa pensée se résume en trois mots : « Douleur, peur, mort ». Les exploitations agricoles industrielles représentent l’un des développements les plus éthiquement problématiques de l’histoire humaine.
Pendant des années, des milliards d’animaux endurent la souffrance au sein de ces établissements. Paradoxalement, la transition vers un régime alimentaire à base de végétaux est l’un des problèmes éthiques les plus simples à résoudre. Le Dr Goodall insiste également sur la nécessité d’agir dès maintenant.
Que devons-nous retenir ?
Le point important, étayé par de nombreuses recherches, réside dans les avantages considérables d’une alimentation à base de végétaux. Elles est bénéfique tant pour nous que pour notre planète. Les végétaux sont non seulement facilement accessibles mais également délicieux. L’idée selon laquelle la consommation de viande pourrait appartenir au passé commence à gagner du terrain parmi les experts.
Dans son ouvrage intitulé « Il était une fois où nous mangions des animaux : l’avenir de l’alimentation », l’anthropologue Roanne van Voorst propose une vision claire et persuasive de ce que signifierait vivre dans un monde sans viande.
Autrement dit, tout le monde peut bénéficier des avantages liés à un mode de vie basé sur les végétaux.
Cette transition peut demander plus de temps à certaines personnes qu’à d’autres. Mais l’essentiel réside dans la progression globale vers cette direction. Ceux qui ont déjà fait ce choix peuvent soutenir et conseiller ceux qui ne l’ont pas encore fait. Ils deviennent alors des modèles de ce qui est possible. Et pour beaucoup, c’est un changement nécessaire non seulement pour notre bien-être, mais aussi pour celui de notre planète.
Nous savons tous que nos habitudes alimentaires et nos modes de vie ne sont pas durables. Et les générations futures risquent de payer un lourd tribut pour nos erreurs actuelles. Nous et d’autres animaux souffrons des conséquences de notre manière de vivre et des choix alimentaires que nous faisons actuellement.
Le temps ne joue pas en notre faveur, et nous devons agir avant qu’il ne soit trop tard. Offrons aux générations futures la meilleure chance de continuer à profiter de notre planète, qui a besoin de notre aide. Ne leur volons pas leur avenir à cause de nos choix préjudiciables. Le changement peut commencer maintenant et c’est plus facile qu’on ne le pense.
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