AES : bonne nouvelle pour le bloc, le Burkina Faso est désormais…

Nouvelle avancée majeure pour les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) à savoir : le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

En Afrique Sahélienne, le nouveau bloc regroupant Ouagadougou, Bamako et Niamey franchit un nouveau cap.

En effet, le Burkina Faso a approuvé le traité portant création de la Confédération des États du Sahel.

Le jeudi 27 mars 2025, l’Assemblée Législative de la Transition (ALT), du Burkina Faso, a procédé à la ratification du traité portant création de la Confédération des États du Sahel.

Il faut souligner que l’ALT qui n’est d’autre que l’organe législatif de la transition burkinabè, a adopté la loi portant création de l’AES avec 70 voix favorables, 0 voix contre et une abstention.

Avec cette ratification dudit traité, le Burkina Faso est désormais officiellement membre de l’Alliance des États du Sahel. Cela représente une avancée majeure dans la coopération entre les trois pays sahéliens.

En effet, selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré qui a représenté le gouvernement lors de cette séance, « l’article 24 et l’article 25 du traité portant création de la Confédération des États du Sahel (AES), adopté le 6 juillet 2024 à Niamey, stipule que les États confédérés doivent prendre des dispositions pour adopter le traité selon les normes constitutionnelles qui leurs sont propres ».

Contrairement au Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient pour leur part, pu signer ce traité en raison de sa comptabilité avec leurs procédures internes.

Quant à Ouagadougou, la ratification du traité n’a finalement été possible que le jeudi 27 mars 2025 suite à un long processus.

« Initialement, le Burkina Faso envisageait une ratification par voie référendaire, mais en raison du contexte national actuel, il a été impossible de suivre cette procédure », a expliqué le chef de la diplomatie burkinabè.

Il a donc fallu à l’exécutif du Burkina Faso, de procéder à une révision des normes afin de favoriser l’approbation du texte par l’Assemblée législative de la transition.