Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont sur tous les fronts.
Tous les domaines sont pris en compte par ces États membres dans la dynamique de se mettre définitivement sur l’orbite du développement.
Dans ce cadre, l’AES (Burkina Faso, Mali, et Niger) organisent, à Ouagadougou, la première édition du Festival international de la gastronomie et de l’identité culturelle des pays de l’AES (FIGIC/AES-Alliance des États du Sahel).
L’événement a été inauguré le mardi 25 février à Ouagadougou, par le ministre de la Communication du Burkina Faso, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.
Pour sa première édition, le festival a été placé sous le thème : « Gastronomie et tradition : vecteur de cohésion et de développement durable dans l’espace AES ».
« Ce festival permet de conter notre histoire et de transmettre des valeurs à travers l’art culinaire », souligne le ministre Ouédraogo.
Olivia Balaya, la coordonnatrice de l’événement, précise : « Nous devons trouver un équilibre entre préservation et innovation pour que nos traditions culinaires restent pertinentes ».
Cela passe par des démonstrations de cuisine traditionnelle qui intègrent des techniques modernes et des ingrédients locaux et durables, afin de montrer que le respect de la tradition peut coexister avec une approche contemporaine de la gastronomie.
Le festival propose ainsi diverses activités, telles que des expositions culinaires, des conférences dédiées à la durabilité dans la gastronomie, et des compétitions où les chefs sont invités à revisiter les classiques de leur cuisine africaine en y apportant une touche moderne.
L’objectif est clair : renforcer les liens culturels entre les peuples tout en stimulant une réflexion sur l’avenir de la gastronomie traditionnelle dans un monde globalisé.
Pour cette première édition, qui se déroule en marge du FESPACO, le festival a mis à l’honneur les communautés ghanéenne et tchadienne, soulignant l’enjeu de consolider les relations avec d’autres communautés au-delà de l’AES.
Ce rendez-vous annuel, qui se tiendra jusqu’au vendredi 28 février, promet non seulement de ravir les papilles gustatives mais aussi de nourrir une réflexion profonde sur la manière dont les cultures peuvent résister et s’épanouir dans le contexte de la mondialisation.
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