Ces derniers temps, on assiste, de façon récurrente, à une sorte de bras de fer entre l’Ambassadeur du Mali aux Etats-Unis, M. Sékou Berthé et le personnel local recruté. Des arrêts de travail sont utilisés comme moyens de pression sur l’Ambassadeur qui se bat avec les moyens de bord pour relever les différents défis de l’heure. Des sources très proches de ce dossier nous rapportent que ce sont des mécontents tapis dans l’ombre, depuis la capitale malienne (Bamako), qui tirent les ficelles contre l’Ambassadeur Sékou Berthé au profit de leurs intérêts personnels, mais au détriment de l’intérêt général.
Sans aucun doute, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Assimi Goïta mouille le maillot en vue de faire sortir notre pays de l’ornière. Beaucoup d’initiatives sont entreprises dans ce sens et portent fruit. Nombreux sont ses collaborateurs qui œuvrent dans le même sens. Il est important de préciser que soucieux des intérêts du Mali, surtout dans ce contexte particulier, le Chef de l’Etat accorde une importance particulière aux choix des hommes et des femmes. C’est pourquoi, il se trompe difficilement dans ses choix.
C’est dans ce contexte de grands défis pour le monde entier qu’il a été jugé utile d’envoyer M. Sékou Berthé aux Etats-Unis comme Ambassadeur. Jusqu’à sa nomination en qualité d’Ambassadeur dans le pays de Donald Trump, M. Berthé était Conseiller spécial du Président de la Transition. Ce qu’il a démontré à la Présidence de la République du Mali a été apprécié par celui qui a en charge de conduire la destinée de notre pays. Comme on aime à le dire, le travail bien fait n’est jamais perdu. C’est le travail bien fait qui a plaidé à la faveur de Sékou Berthé pour qu’il soit nommé Ambassadeur dans un pays aussi stratégique que les Etats-Unis qui regroupe 50 États.
Conformément à la nouvelle dynamique enclenchée par les plus hautes autorités de la Transition, l’actuel Ambassadeur du Mali aux Etats-Unis a en charge non seulement les intérêts du peuple malien, mais aussi ceux des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger. C’est dans un contexte où il n’y a pas de temps à perdre que d’autres n’ont trouvé mieux que de porter des coups aux efforts en cours. Il nous revient qu’il ne s’agit ni plus, ni moins que des intérêts personnels qui sont en jeu.
Des sources évoquent que ce sont des cadres tapis dans l’ombre depuis Bamako qui tirent les ficelles en vue d’atteindre leurs objectifs personnels qui ne profitent pourtant pas à notre pays qui fait face à plusieurs fronts. Faut-il le rappeler, les 24 et 25 février 2025, le personnel local recruté de l’Ambassade du Mali aux Etats-Unis a observé 48 heures d’arrêt de travail. Si les leaders parlent d’abus de pouvoir, d’harcèlements et d’intimidations répétitifs, de suspension discriminatoire à l’encontre de certains des collègues, des sources trouvent que c’est du pipeau pour ternir l’image de l’Ambassadeur et celle de notre pays.
Le même personnel n’avait pas hésité d’engager un autre arrêt de travail de 120 heures, à partir du lundi 3 mars 2025. La Commission Ad’hoc mise en place par le Collectif des présidents s’est chargée de faire la médiation. « Son Excellence, Sékou Berthé nous a dit de transmettre au personnel local de l’Ambassade du Mali, de retourner reprendre le travail dès le lundi 03 mars 2025 et que lui-même se chargera du reste », a fait savoir la Commission. Cette réaction sage de l’Ambassadeur Sékou Berthé permet de comprendre qu’il n’a de problème avec personne.
Au regard de tout ce qui précède, les uns et les autres comprennent aisément que M. Berthé ne se soucie que des intérêts du Mali et des Maliens désormais tournés vers des perspectives prometteuses. Pour l’intérêt supérieur du pays, il est important que ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre sachent raison garder et laisser l’Ambassadeur Sékou Berthé faire son travail dans la tranquillité.
Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions avec plus de détails.
Tougouna A. TRAORE
Source : La Rédaction du Mali
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