DÉCRYPTAGE – Dans leur dernier rapport sur les activités mondiales de Daech et d’al-Qaida, les experts des Nations unies confirment que l’État islamique au Khorasan demeure le principal danger en Europe. Et que le rajeunissement des radicalisés sous l’influence du numérique est une tendance planétaire.
« L’État islamique d’Irak et du Levant, al-Qaida et leurs affiliés sont demeurés résilients et ont continué de s’adapter face à la pression antiterroriste. La menace qu’ils posaient n’a pas diminué. » Année après année, les rapports des Nations unies sur les activités mondiales de l’État islamique, d’al-Qaida et d’autres groupes terroristes revêtent un intérêt croissant. Face à l’horreur et à la confusion des attentats qui se succèdent, ils éclairent l’ampleur d’une menace existentielle en replaçant ces tueries dans le contexte continental et planétaire du terrorisme islamiste. Et ils rappellent ainsi que la clé des attaques de Mulhouse, Berlin ou La Nouvelle-Orléans, ainsi que des attentats que l’on peut redouter à l’avenir, se trouve aussi en Asie centrale, au Proche-Orient ou au Sahel.
Portant sur le second semestre 2024, la dernière mouture onusienne confirme ainsi que, pour l’Europe et la France, l’une des menaces principales vient de loin, en l’occurrence d’Afghanistan. Elle n’est…
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