Alain Lapointe ravi de voir le Grand Défi rayonner autant après 25 ans

Créateur et premier directeur général du Grand Défi de Victoriaville, en 1998, Alain Lapointe a les yeux brillants lorsqu’il se remémore les débuts de cet organisme dont la mission est d’encourager, d’appuyer et de soutenir un mode de vie actif auprès de la population. 

Vingt-cinq ans plus tard, celui qui est de retour en région en tant que directeur de la campagne de financement du Cégep de Victoriaville réitère sa fierté en voyant le Grand Défi continuer à rayonner autant. Alain Lapointe aime rappeler que la création du Grand Défi est née du désir de la communauté de faire oublier la déception d’avoir vu la Ville de Montréal coiffer Victoriaville au fil d’arrivée afin d’obtenir une finale des Jeux du Québec.

« Le tigre en moi a sorti ses griffes. Il n’était pas question de se laisser abattre. À Victoriaville, on n’aime pas baisser les bras. Et même si nous venons d’apprendre que ce sera Blainville qui accueillera la finale des Jeux du Québec à l’hiver 2026, je suis certain qu’on s’en sortira grandi et que de beaux projets seront annoncés prochainement », a-t-il dit.

Avec notamment la grande collaboration du maire de l’époque Pierre Roux, Alain Lapointe souhaitait donc renverser la vapeur. Il avait déjà auparavant fait sa marque en tant que directeur de la division sportive de la Ville de Victoriaville, ayant travaillé, entre autres, sur le développement des projets de vélogare et du centre de plein air au mont Arthabaska.

« Il y a 25 ans, une nouvelle génération voulait s’engager dans la promotion du sport et des saines habitudes de vie. Notre but était également de donner une belle visibilité à Victoriaville, pour ainsi montrer que nous sommes uniques et que nous avons ici une belle qualité de vie », a-t-il mentionné. Les forces et attraits de Victoriaville, soit la montagne, la forêt urbaine, les plans d’eau, les pistes cyclables et l’escalade, ont inspiré la création du pentathlon qui a littéralement mis le Grand Défi sur la carte.

« Nous avons attiré des milliers de participants et ainsi fait connaître davantage Victoriaville. C’était un bel exemple de résilience, de fierté, de volonté et d’être ensemble. Le Grand Défi représentait à merveille la force de Victoriaville. Et l’implication des bénévoles était exceptionnelle », a-t-il souligné.

De retour à Victoriaville après 20 ans à Sherbrooke, alors qu’il a été l’architecte du programme de football universitaire Vert et Or de l’Université de Sherbrooke, Alain Lapointe constate avec bonheur que le Grand Défi de Victoriaville joue un rôle aussi pertinent qu’à ses débuts. « Le Grand Défi a bien sûr évolué, mais il appartient toujours à la communauté. L’organisme fait bouger encore plein de gens et continue de faire parler de Victoriaville de manière positive. Le sport contribue à développer un sentiment d’appartenance et à véhiculer de belles valeurs. Je suis ravi de voir tous ces gens au souper-bénéfice qui croient en l’importance de cet organisme et qui a un bel avenir devant lui », a-t-il exprimé en terminant. 

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