Anne Hidalgo et Tony Estanguet piquent (enfin) une tête dans la Seine

Promesse tenue. La maire de Paris Anne Hidalgo, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques Tony Estanguet et le préfet d’Île-de-France Marc Guillaume se sont baignés dans la Seine ce mercredi 17 juillet.

Lundi, l’édile de la capitale avait souhaité que cette baignade soit un « moment joyeux, festif collectif » et avait même promis « d’essayer de faire des jolis plongeons ». Si avant elle, la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra s’était livrée au même exercice, le fils de la maire de Paris a lui, une tout autre histoire avec le fleuve parisien.

Son fils, un poisson dans l’eau

En 2021, Arthur Germain, avait passé six semaines dans la Seine. Âgé à l’époque de 19 ans, l’athlète avait parcouru à la nage le fleuve en totale autonomie : de sa source en bourgogne à son estuaire en Normandie. Un challenge personnel avec une visée écologique, brandissait-il.

L’acte symbolique de sa mère intervient lui, à seulement neuf jours des Jeux olympiques de Paris, qui prévoient notamment des épreuves dans le fleuve parisien. Au programme : du triathlon les 30, 31 juillet et le 5 août – les athlètes s’élanceront pour 1 500 m de natation, suivis de 40 km à vélo et 10 km de course à pied. Viendront ensuite les épreuves de natation marathon (ou en eau libre) les 8 et 9 août.

Si l’état bactériologique de la Seine s’est amélioré depuis fin juin, et que le débit du fleuve poursuit sa baisse (autour de 375 m3 / seconde mercredi matin), des inquiétudes demeurent quant à la bonne tenue des compétitions.