Après les 13es Jeux africains : les kimonos des judokas gabonais sous le tatami

 

 

Les judokas gabonais sont venus à Accra avec trop de certitudes, voire de suffisance. Trop confiants parce que, semble-t-il, ils ignoraient que les meilleurs judokas du continent s’étaient donné rendez-vous dans la capitale ghanéenne. Y compris les qualifiés des JO de Paris-2024.

Normal ! Lors de la dernière édition des Jeux africains de « Rabat-2019 », n’avaient-ils pas engrangé deux médailles d’or ? De fait, ils n’avaient donc pas trop de soucis à se faire. Erreur ! À Accra, les judokas gabonais se sont même permis de venir aux Jeux africains en surpoids sachant bien qu’il était impossible à Nze Nkala de faire fondre 5 kg en quelques jours. Résultat : il a été disqualifié du tournoi. Une médaille en moins. Pis, la valeur montante du judo gabonais, Fernand Nkero, lui, s’est autorisé à grimper de catégorie à quelques jours de la compétition.

Ainsi en « terre inconnue », il tombera sans résistance au second tour. La faute à un encadrement technique qui, apparemment, ne suit pas ! Sinon comment accepter de sélectionner et faire voyager un athlète qui a l’obligation de perdre 5 kilogrammes en cinq jours sans en avoir la certitude ?

Médaillée d’or à Rabat, Karene Agono Wora, depuis sa médaille, n’a plus travaillé sérieusement. Encore moins participé à plusieurs compétitions internationales avant Accra. Conséquence : elle a été balayée d’entrée, et en 22 secondes, par une adversaire largement à sa portée.

Ils sont donc rentrés bredouille.

 

Willy NDONG

Libreville/Gabon


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