Près de 90 migrants ont péri lundi lors du naufrage de leur embarcation au large des côtes de la Mauritanie sur la route de l’Europe, ont indiqué jeudi l’agence officielle et un haut responsable mauritaniens.
« Les garde-côtes mauritaniens ont retrouvé les corps de 89 personnes à bord d’un grand bateau de pêche traditionnel qui a chaviré le lundi 1er juillet sur les côtes de l’océan Atlantique » à 4 km de la ville de Ndiago (sud-ouest de la Mauritanie), a rapporté l’Agence mauritanienne d’information. Les garde-côtes ont secouru neuf personnes, dont une fillette de 5 ans, a-t-elle dit.
L’agence cite des témoignages de survivants selon lesquels le bateau était parti de Niodior, à la frontière entre le Sénégal et la Gambie avec à son bord 170 passagers, ce qui porterait à 72 le nombre de disparus. L’embarcation aurait donc remonté les côtes sénégalaises vers le nord et venait juste de passer dans les eaux mauritaniennes quand elle a sombré.
C’est le dernier drame en date sur la route migratoire de l’Atlantique, avec pour première destination les Canaries, archipel espagnol et porte d’entrée de l’Europe. Il faut des jours de navigation pour parcourir plusieurs centaines de kilomètres jusqu’aux Canaries dans des conditions décrites comme terribles par les survivants, à la merci de la faim et la soif, du soleil, des éléments et des avaries.
Trois ONG sénégalaises signent un communiqué conjoint pour appeler les autorités de Dakar à réagir après ce naufrage. Dans ce texte, elles exigent que le gouvernement agissent pour empêcher le départ des jeunes notamment en leur offrant de meilleurs opportunités.
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