Arsy. Dominique Bohême, alias Cerise Bonheur, évoque dans un livre le quotidien d’une mère et sa fille confrontée au handicap

Dominique Bohême, cadre dans le secteur médico-social, écrit sous le pseudonyme de Cerise Bonheur. Photo : Editions Maïa

«C’est une autobiographie livrée sous forme de témoignage» indique Cerise Bohneur, auteur de Nos Vies sont des Romans. Cette habitante d’Arsy, âgée de 65 ans, veut faire publier le premier tome de cette trilogie, dont elle a entamé l’écriture du troisième. Elle a besoin d’un millier d’euros (en prévente) pour sortir ce premier tome sous-titré Les Epreuves. Les contributeurs peuvent participer à la campagne de promotion sur le site simply.crowd.com .

Cerise Bonheur, Dominique Bohème dans le civil, y évoque sa vie de mère d’une fille souffrant de l’agénésie du corps calleux. Agée de 32 ans, celle-ci est prise en charge de l’Unapei de l’Oise. «Ses deux hémisphères du cerveau ne communiquent pas entre eux, simplifie-t-elle. Je ne l’ai pas placée dans un établissement spécialisé. Jusqu’à ses 15 ans, elle a eu une scolarité normale. Aujourd’hui, elle sait lire, écrire, se servir d’un téléphone portable, d’un ordinateur…» Elle a même pratiqué la boxe en handisport.

Originaires du sud du Tarn, Dominique et sa fille Prunelle (son prénom dans le récit) ont d’abord vécu en Région parisienne. «Ma fille a “décompensé” en 2014, au moment de ma séparation, rappelle-t-elle. Elle a fait sa crise d’adolescence en quelque sorte. Nous sommes venues dans l’Oise afin qu’elle soit prise en charge.»

L’auteur est cadre dans le médico-social

«J’ai cherché tous les outils pour tenir le coup, explique Cerise Bonheur. Mais aussi pour la recherche sur soi, de soi. J’ai étudié la psychologie, par exemple. Ce livre, c’est le parcours d’une fille et d’une mère, esseulées face au handicap, en l’absence du père.»

Cadre du médico-social, Dominique Bohême écrivait de manière intime dans sa jeunesse. «J’ai repris sérieusement en 2008, mais avec la volonté de témoigner», précise-t-elle. Le fait d’être confrontée au handicap dans sa vie personnelle l’a aidée dans sa vie professionnelle, en tant qu’éducatrice spécialisée. L’inverse est aussi vraie.

«Malgré les épreuves, j’ai tenu»

«Je ne veux pas me résigner à mourir de mon vivant, déclare-t-elle. Cette réflexion est le fil rouge de ma vie. Je suis allée de déceptions en déconvenues, d’épreuves en chagrins. Mais j’ai tenu.»

Cerise Bonheur a récolté un peu plus d’un tiers de la somme nécessaire à la publication du premier tome. Mon premier éditeur a fait faillite, dit-elle. C’est pourquoi je repars à zéro.» Elle souhaite ensuite sortir les tomes 2 et 3 en même temps. «J’ai besoin de faire monter la cagnotte de prévente pour avoir la sortie la plus rapide possible», dit-elle.

Ce livre, au prix de 26€ TTC, doit paraître aux Editions Maïa. «Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !»

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