Assemblée nationale : Onanga Ndiaye soutient des projets de loi pour renforcer la coopération internationale du Gabon | Gabonreview.com

 

Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration sous régionale et des Gabonais de l’étranger, Michel Régis Onanga Ndiaye était l’invité de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Défense. Devant les députés de la Transition, il a présenté, le 25 mars, trois projets de loi de ratification. Des textes visant à renforcer la coopération internationale du Gabon avec des partenaires étrangers, dans un contexte mondial en constante évolution.

 

La Commission des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Défense de l’Assemblée nationale de la Transition a reçu, le 25 mars, le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration sous régionale et des Gabonais de l’étranger, Michel Régis Onanga Ndiaye. Ce dernier a présenté et défendu trois projets de loi relatif au transport aérien entre la République Gabonaise et la République centrafricaine, à l’Alliance SmartAfrica et au statut de la Cour internationale islamique de Justice, adopté au Koweït en janvier 1987.

Face aux députés de cette Commission présidée par le général Romain Mouele Mouele, le chef de la diplomatie gabonaise a présenté le premier projet de loi concerne l’accord relatif aux transports aériens entre la République gabonaise et la République centrafricaine. «Signé depuis les années 70, la ratification de cet accord devient impérieuse à une époque où les relations aériennes entre les deux pays connaissent un renouveau», informe la communication de l’Assemblée nationale.

Selon le ministre des Affaires étrangères, «avec le lancement de la compagnie Fly-Gabon, qui dessert désormais Bangui, il est plus que nécessaire de mettre à jour cet accord pour faciliter les échanges aériens et répondre aux nouvelles réalités du secteur».

Le deuxième texte repose l’établissement de l’Alliance SmartAfrica. Signé lors de la 10e réunion du Conseil d’administration de cette organisation, en novembre 2021, l’accord visait à promouvoir l’essor des villes et villages intelligents en Afrique, ainsi que le développement de l’économie et des technologies de l’information et de la communication (TIC). «En devenant membre de cette alliance, le Gabon pourra non seulement contribuer à des initiatives panafricaines majeures, mais aussi bénéficier de projets visant à moderniser ses infrastructures et à renforcer son économie numérique», a indiqué Michel Régis Onanga Ndiaye, rapporté par la Communication de la représentation nationale.

Permettre au Gabon de jouer un rôle plus actif sur la scène internationale

S’agissant du troisième projet de loi porte sur le statut de la Cour internationale islamique de justice, adopté au Koweït en janvier 1987, bien que ce projet ait suscité des interrogations chez l’ensemble des députés, en raison de la question de la laïcité du Gabon et de son appartenance à l’Organisation de la conférence islamique (OCI), M. Onanga Ndiaye a insisté sur le fait que «ce texte est essentiel pour l’intégration de notre pays dans les dynamiques diplomatiques mondiales». Il a souligné que «les pays arabes en général sont devenus les acteurs internationaux importants et le carrefour des grandes négociations diplomatiques». Pour lui donc, «le Gabon ne doit pas rester en marge de ce processus».

Le chef de département des Affaires étrangères au gouvernement de la Transition s’est appuyé sur la nécessité de respecter les engagements internationaux du Gabon, affirmant que «ces accords sont le fruit de décisions prises par les précédents dirigeants et qu’ils s’inscrivent dans une dynamique de coopération internationale essentielle à l’évolution du pays».

Il a appelé les députés à adopter ces textes avec sérénité, relativisant et indiquant que «leur ratification permettrait au Gabon de jouer un rôle plus actif sur la scène internationale tout en consolidant ses partenariats stratégiques».

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