Assemblée Nationale : tractations, débauchages des groupes politiques, la sérénité des députés guadeloupéens
Les députés font leur grand retour après une campagne électorale intense dans leurs circonscriptions. C’est le cas pour les parlementaires ultramarins qui arrivent au compte-goutte au Palais Bourbon depuis ce mardi. Fraîchement réélus, les députés guadeloupéens affichent leur sérénité. Les groupes Liberté Indépendants Outre-mer et Territoires (LIOT) et Gauche Démocrate et Républicaine (GDR), dans lequel figurent le plus grand nombre d’élus des Outre-mer devraient continuer à exister.
De retour à l’Assemblée Nationale, les députés ultramarins sont convoités par les principaux groupes politiques. Pour Elie Califer et Christian Baptistes, pas de difficultés pour choisir leur groupe. Comme en 2022, ils vont s’apparenter au groupe socialiste. C’est d’ailleurs sous cette étiquette qu’a été réélu Elie Califer. Quant à Christian Baptiste, fidèle à ses soutiens de la Fédération des socialistes de Guadeloupe, il reconnaît le groupe socialiste comme sa famille politique.
Pour ces deux députés, une chose est claire dans ce contexte parlementaire si particulier, il va falloir « mieux faire entendre la voix des Outre-mer dans cette nouvelle législature ».
Sur les 27 parlementaires ultramarins, la gauche en compte 16 dans les rangs du Nouveau Front Populaire. Mais quel avenir pour le groupe Parlementaire Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) qui regroupe des communistes, des régionalistes et dans lequel siègent neuf députés ultramarins. Pour son Président André Chassaigne, réélu dimanche dans le Puy-de-Dôme, il y aura bien un groupe GDR, malgré les pertes subies dimanche.
Trois députés de la Réunion, deux de la Martinique, deux de la Guyane, un en Polynésie et peut-être un en Nouvelle Calédonie, des disucssions étant en cours avec ce dernier.
André Chassaigne, Président du Groupe GDR
L’autre interrogation concerne le groupe Liberté, Indépendants et Territoires (LIOT). Le goupe peut-il survivre avec les nombreuses défaites et notamment celle de son Président. Pour Olivier Serva, député guadeloupéen, réélu samedi, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir.
Huit de nos députés ne sont plus là mais nous avons quelques ressources pour élargir ce groupe et être toujours au centre de l’équilibre politique français.
Olivier Serva, député de la Guadeloupe, groupe LIOT
Entre les tractations, les tentatives de débauchage et les réunions de groupe, les jours à venir s’annoncent déterminant pour l’avenir des Outre-mer.
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