Justice
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Choisi en 2015 pour exploiter le nouveau terminal pour containers de Kribi, dans le sud du pays, l’homme d’affaires breton a été accusé de corruption par un ancien directeur général adjoint de l’une de ses filiales. Une enquête est en cours à Paris.
C’est peut-être l’embrouille de trop, celle qui aurait convaincu Vincent Bolloré de vendre, en 2022, son pôle maritime et ferroviaire sur le continent africain pour 5,7 milliards d’euros, Bolloré Africa Logistics : seize terminaux à conteneurs, sept terminaux routiers, 5 000 kilomètres de voies ferrées. Une rente de situation qui a longtemps fait sa prospérité, mais aussi un nid à pépins judiciaires, comme cette mise en examen en 2018 de l’homme d’affaires pour corruption dans l’attribution du port de Lomé, la capitale du Togo (1). Et voici maintenant Kribi, port de la région sud du Cameroun…
En 2015, Bolloré était choisi par Yaoundé pour exploiter ce nouveau terminal pour containers, après avoir déjà obtenu celui de Douala, en partenariat avec la CMA-CGM (troisième armateur mondial) et le chinois CHEC (China Harbour Engineering Company), qui l’avait préalablement construit. Un trio parfaitement complémentaire, idoine, sauf que sa désignation pourrait laisser à désirer. C’est un ancien directeur général adjoint de la filiale du groupe Bolloré chargée du projet, KCT (Kribi Conteneurs Terminal), qui a donné l’alarme. Philémon Mendo a d’abord écrit à l’inamovible président Paul Biya, au pouvoir
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