Au Congo, la renaissance d’un parc zoologique au cœur de Brazzaville

Depuis un bon moment, le parc zoologique au milieu de Brazzaville, la capitale congolaise, a engagé sa mue. Il reçoit de nouvelles espèces animales au grand bonheur de visiteurs qui reviennent en nombre. 

De notre correspondant à Brazzaville,

La guérite du parc est prise d’assaut par les visiteurs. La forêt comprise entre l’hôpital Mère et enfant et la cour arrière du palais du Parlement attire plus que jamais. Le parc zoologique a désormais un jardin botanique et une partie animalière. « Il s’appelle désormais Zoolandia. Quand on le décompose, ça signifie »Je suis terre de vie », explique Chems Roc, concessionnaire du parc. Le parc zoologique est un patrimoine forestier naturel. C’est l’un des seuls blocs qui reste naturel. Raison pour laquelle nous avons voulu faire de ce parc un centre de la biodiversité au centre-ville de Brazzaville ».

Pourquoi cette réorganisation ? Pour le concessionnaire, il s’agissait de faire renaître un lieu de divertissement pour le public brazzavillois : « Le parc zoologique existe depuis plus de 72 ans, il existe depuis 1952. Il a connu une grande histoire, suite aux évènements douloureux du Congo (guerre civile de 1997, NDLR). Il a été délabré et a perdu une partie de sa faune. Aujourd’hui, après 20 ans, notre mission est de réhabiliter le parc, de lui redonner sa fonction éducative et pédagogique, mais aussi de divertissement pour la jeunesse. »

107 espèces animales regroupées

Le long des couloirs, des sièges minutieusement aménagés. De part et d’autre du site, on peut contempler sous bonne garde : un boa, des chacals, des babouins, des antilopes noires, des crocodiles, des autruches. Au total, on y trouve 107 espèces animales, certaines sont là pour la première fois. Au fond du parc, des dromadaires captivent un public important.


« Ce qui m’a plus impressionnée, c’est le boa : voir ce serpent ici plus qu’à la télé, ça m’a fait peur. J’ai même peur de dormir ce soir », partage Laudia, 20 ans, visiblement émue. « On voit qu’il y a beaucoup d’animaux et ça nous fait de la joie. On voit également des espaces aménagés pour les enfants, c’est chic. On peut dire qu’il y a innovation », affirme Rose, 22 ans.

Au moins 40 agents travaillent sur ce parc qui, dans un bref avenir, pourrait accueillir un lion, selon ses gestionnaires.

À écouter dans C’est pas du ventAfrican Parks : protéger quoi qu’il en coûte …

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