Au Soudan du Sud, l’arrestation du vice-président “sonne le glas de l’accord de paix”

Le site Sudans Post évoque une “escalade sans-précédent”. Dans un contexte de fortes tensions entre le président sud-soudanais, Salva Kiir, et son premier vice-président, Riek Machar, ce dernier a été arrêté à son domicile de la capitale, Djouba, mercredi 26 mars au soir. Plusieurs sources au sein de son parti, le Mouvement populaire de libération du Soudan en opposition (SPLM-IO), affirment qu’un important convoi de véhicules militaires a été déployé pour l’appréhender, et qu’il serait désormais assigné à résidence.

Le Soudan du Sud vit dans un climat de paix fragile depuis la fin d’une guerre civile sanglante qui avait fait quelque 400 000 morts et 4 millions de déplacés entre 2013 et 2018. Ces dernières semaines, une série d’affrontements armés et le limogeage d’une vingtaine de responsables politiques proches de Riek Machar ont fait planer la menace d’un nouvel embrasement.

Jeudi 27 mars, face aux journalistes, le vice-président du SPLM-IO, Oyet Nathaniel, a déclaré : “L’arrestation et la mise en détention de Riek Machar sonnent le glas de l’accord [de paix de 2018]”, rapporte la BBC.

“Il y a véritablement péril en la demeure”, juge le quotidien burkinabè Le Pays. “C’est à se demander si [Salva Kiir et Riek Machar] ont tiré l

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.