Au Soudan du Sud, la tension ne retombe pas dans le Haut-Nil, région située au nord-est du pays. Cette semaine, l’armée a bombardé des positions des forces de l’opposition ainsi que des lieux de mobilisation de la White Army, une milice communautaire alliée à l’opposant et vice-président Riek Machar. C’est ensuite dans la ville de Nasir que la tension semblait à son comble ce 1ᵉʳ mars, deux semaines après les violents combats du 14 et 15 février, qui ont marqué le début de cette crise.
Avec notre correspondante à Juba, Florence Miettaux
Alors que les appels au calme se sont multipliés ces derniers jours, l’armée sud-soudanaise a posé un ultimatum à l’opposition, notamment le vice-président Riek Machar et à la White Army, menaçant d’un nouveau bombardement sur la ville de Nasir. L’opposition affirme quant à elle vouloir jouer la carte de l’apaisement.
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Des barges militaires naviguant sur la rivière Sobat depuis Malakal, la capitale du Haut-Nil, sont au cœur des tensions. Envoyées par l’armée sud-soudanaise pour, officiellement, permettre une « rotation » de ses troupes basées à Nasir, elles ont été attaquées par la White Army ce vendredi dans le comté de Ulang. Un assaut repoussé, affirme l’armée.
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