Augustin Trapenard va proposer un format inédit tourné aux quatre coins de la France

Pour son numéro du mercredi 30 avril, La Grande Librairie va sortir des studios de France 5 et prendre la route. Au fil des étapes, l’émission donnera la parole à des écrivains qui font résonner, chacun à leur manière, la mémoire, les tensions et les transformations du monde paysan, loin des clichés ou des simplifications. Le voyage débutera dans le Cantal, chez Marie-Hélène Lafon, annonce le site TV Blog News. Depuis ses débuts, elle explore la vie rurale avec une précision presque ethnographique, attentive aux silences comme aux gestes quotidiens. Dans Vie de Gilles, elle poursuit l’histoire de personnages croisés dans Les Sources, dressant le portrait d’un monde en retrait, traversé de fractures discrètes, mais profondes.

Plus au sud, dans le Morvan, Sandrine Collette évoque dans ses écrits des êtres en marge, confrontés à la nature et à leurs propres limites. Son dernier roman, Madelaine avant l’aube, s’inscrit dans cette veine rude et instinctive.

Jean-Marc Rochette, Mathilde Beaussault et les autres

Dans le Lot, Christian Signol revient sur les lieux qui fondent son écriture. Auteur prolifique, il continue de questionner les liens entre passé rural et préoccupations contemporaines. À ses côtés, Mathilde Beaussault apporte un regard plus jeune. Dans Les Saules, elle raconte une histoire de transmission familiale basée sur l’ancienne ferme de ses grands-parents, en Bretagne.

D’autres voix complètent cette traversée de l’Hexagone. Jean-Marc Rochette, dessinateur installé dans les Alpes, relie récit graphique et expérience de la montagne. Pierre Bergounioux, en Corrèze, poursuit depuis des décennies un travail de mémoire littéraire sur la ruralité. À Château-sur-Allier, Bruno Hennriques défend les traditions orales à travers ses contes. Enfin, en Moselle, Anne Merucci pratique l’écriture pour les autres, en tant qu' »écrivaine publique« .