Jeudi dernier, une femme se gare sur le parking de la Datcha et s’apprête à rejoindre ses proches sur la plage quand elle est abordée par un individu en vélo, très agressif. Ce dernier sans raison particulière, l’insulte. En main, il tient un gobelet rempli d’alcali. La victime sans même répondre, reçoit le contenu au visage. Son agresseur repart ensuite, tout en proférant des menaces de mort incompréhensibles.
Un geste gratuit
Assistée par son avocat Maître Olivier Chipan, la jeune femme, mère d’un enfant de 2 ans ne comprend pas. Tout ce qu’elle espère, c’est de retrouver la vue pour voir son fils grandir :
À la barre, Stéphane D., 34 ans, a expliqué qu’il s’est senti agressé, parlant de couteau exhibé, de copines imaginaires présentes près d’elle. Hors rien n’a été constaté, ni par la victime ni par les témoins autour. Un délire et des hallucinations liés à une consommation excessive de crack, mais qui entraîne aujourd’hui une cécité importante.
Obligation de soins
La défense Maître Édouard Lanthiez a soulevé des troubles évidents, sa place n’est pas en prison mais en soins psychiatriques. Les juges ont prononcé 18 mois de prison ferme, 6 autres avec sursis probatoire et suivi mental. Interdiction de contact et de se rendre à nouveau à la Datcha. Une expertise médicale complémentaire a été demandée par la partie civile.
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