Basket. Fabrice Courcier, entraîneur du Havre : « La qualification de Caen est logique »

Fabrice Courcier disputait son dernier match à la tête du STB Le Havre, ce dimanche 5 mai 2024. Son histoire retiendra que c’est chez son ancien club, celui du Caen Basket Calvados, qu’il a terminé cette aventure. Le Havre s’est incliné 76-64 au match d’appui des huitièmes de finale et Fabrice Courcier ne nourrit pas vraiment de regrets sur cette dernière rencontre. 

Fabrice Courcier, entraîneur du Havre : « Il n’y a pas de regrets parce qu’on a eu une certaine fébrilité qui fait qu’on ne les a jamais vraiment mis en difficulté. Si regrets il doit y avoir, c’est sur le match 2. Ce soir, on n’arrive à la mi-temps avec que quatre scoreurs. Ils défendent de manière tellement efficace dans l’agressivité qu’on n’a pas de réussite. Ils ont mis la main sur le match et ils l’ont contrôlé. La faute sur Yann Siegwarth à trois-points tue le match.

Les seuls regrets qu’on pourrait avoir, c’est le classement de la phase 1 qui nous oblige à aller sur le groupe 2 et nous conduit à jouer un gros concurrent. En plus, on tape Caen… C’est plus un sentiment de déception sur la première phase – on a des blessés, on manque de régularité, on perd des matchs bêtement – qu’en playoffs.

« Caen a retrouvé de l’altruisme »

En playoffs, on savait que Caen serait certainement plus efficace que nous sur un troisième match compte tenu de sa longueur d’effectif. Ça tourne de manière régulière, ils ne perdent pas d’intensité en défense, ils retrouvent de l’altruisme. J’ai trouvé qu’ils partageaient mieux la balle qu’à une époque. Les joueurs n’ont pas triché, ils se sont engagés. La qualification de Caen est normale sur la série de matchs qu’on a pu faire.

J’espère pour les Caennais que la leçon du premier match au Havre sera retenue. Il y avait une certaine suffisance sur ce match parce qu’ils nous avaient battu quatre fois. Il n’y a pas de match facile en playoffs. Attention à Tours, qui a de l’expérience, qui a un bon roster. Le premier match va être super important. Quand ils jouent dans ce Palais des Sports avec 4200 personnes, ça amène tellement d’énergie, d’adrénaline qu’ils sont difficiles à jouer. C’est une certitude. »

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