Le Bénin a également accepté de tenir une réunion entre les deux pays, a déclaré le ministre des Mines, Samou Seidou Adambi. Cette mesure a débloqué une situation tendue depuis plusieurs mois entre Porto-Novo et le pouvoir du Niger.
«Cette autorisation ponctuelle et provisoire ne saurait être une règle de conduite », a déclaré le ministre devant la presse à Cotonou, précisant que Porto-Novo pourrait à nouveau suspendre son autorisation en cas de manque de coopération de la part de Niamey, notamment sur la réouverture totale de leur frontière commune.
Le Niger a inauguré en novembre un oléoduc géant qui vise à permettre l’acheminement jusqu’au Bénin voisin du pétrole brut extrait du gisement d’Agadem (sud-est) par une société pétrolière appartenant à l’Etat chinois.
Mais le chargement de pétrole nigérien au port de Sèmè Kpodji n’a pas pu démarrer, d’abord à cause de la fermeture des frontières entre le Niger et ses voisins après les sanctions imposées à Niamey par l’organisation ouest-africaine Cedeao.
Malgré l’annonce de la fin des sanctions fin février et la volonté du Bénin de rouvrir sa frontière, le Niger a maintenu son côté fermé.
Faapa
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