Les élèves sortant de primaire devront-ils passer un test d’aptitudes physiques et sportives en arrivant au collège ? C’est ce que devraient annoncer ce jeudi 3 avril les deux ministres de l’Education Nationale et des sports, Elisabeth Borne et Marie Barsacq, dans lors d’un déplacement à Reims dans le cadre d’une semaine olympique et paralympique, selon une information du Parisien publiée mercredi.
De telles évaluations de forme ont déjà eu lieu l’année dernière sur un contingent très restreint d’élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire de septembre 2024. Au total, près de 4 000 collégiens de 6e avaient passé ces tests, répondant à une initiative annoncée en 2023 par Emmanuel Macron. Le ministère de l’Éducation nationale a pu collecter les données de cette expérimentation, afin d’en tirer des enseignements, qui doivent être publiées ce jeudi 3 avril au matin.
«Fortes de ces conclusions, Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation nationale, et Marie Barsacq, son homologue des Sports, souhaitent aller plus loin et généraliser ces tests à l’ensemble des collégiens qui entreront en 6e à la prochaine rentrée», relate ainsi le Parisien. Les enseignants d’EPS seront donc incités à évaluer leurs élèves dès la rentrée prochaine, courant septembre 2025. «S’il n’y a pas d’obligation proprement dite, il existe une forte incitation de la part des ministères à s’emparer de la mesure pour mieux adapter les cours en fonction des dispositions des enfants», précise le quotidien.
En généralisant ces tests, le gouvernement entend mettre encore plus l’accent sur le sport à l’école, l’un des axes voulus par Emmanuel Macron dans son volet sport durant son second quinquennat. Promise par le président de la République et mise en place à partir de 2022, la généralisation des trente minutes d’activité physique pour le primaire, une mesure inspirée de ce qui se fait en Ecosse et destinée à lutter contre la sédentarité des élèves, peine encore à s’installer dans le quotidien des écoliers.
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