Bois-Joli enclenche le processus de construction de sa nouvelle caserne de pompiers

Si tout va comme prévu, on pourrait assister d’ici quelques semaines à la première pelletée de terre de la toute nouvelle caserne de pompiers du secteur Eel River Dundee de la municipalité de Bois-Joli.

Le conseil municipal de l’endroit vient en effet d’enclencher le processus en vue de de construire cette nouvelle infrastructure. Celle-ci doit remplacer la caserne actuelle qui se trouve annexée à l’ancien édifice municipal d’Eel River Dundee, un édifice jugé désuet et qui sera bientôt fermé.

Lors de sa rencontre mensuelle mardi, le conseil a mandaté la firme d’ingénierie et d’architecture Corbo de mettre à jour les plans de cette future caserne. C’est que des plans existent déjà, mais dans un format beaucoup plus ambitieux qui incluait la construction d’un centre multifonctionnel et un édifice municipal. Ces portions du projet ont été abandonnées en cours de route au profit de la construction d’une caserne uniquement.

Celle-ci devrait être érigée sur le site de l’ancienne école primaire Arthur-Pinet. Une fois les plans en main, le conseil fera la demande de permis de construction et ira en soumission pour l’octroi du contrat.

«On aimerait que les travaux débutent au plus tard au mois de mai dans l’espoir de voir la caserne être terminée avant le printemps 2026», explique le maire de l’endroit, Mario Pelletier.

Au total, ce projet est estimé à environ 1,5 million $. Aux dires du maire, une partie du financement proviendrait de la taxe sur l’essence, et la balance des fonds de réserve restants de l’ancienne municipalité d’Eel River Dundee. À noter que la construction de cette nouvelle caserne ne compromet en aucun temps l’avenir de la caserne du secteur Balmoral.

Si ce projet de nouvelle caserne a obtenu le feu vert du conseil, il faudra toutefois être plus patient avec celui de l’achat d’un nouveau camion à incendie pour ce même secteur. Selon le maire, il en coûterait près d’un million de $ pour effectuer un tel achat, argent que n’a pas le conseil pour le moment.

«On va devoir réévaluer la situation, voir quelles sont les autres options possibles. On se trouve dans une situation délicate, car on devra bientôt également faire un achat similaire pour la caserne de Balmoral. Ce sont de très grosses dépenses pour notre petite communauté et à ce moment-ci, on n’est pas prêt à s’engager pour de tels montants», indique M. Pelletier.