Brest-Nantes (0-0) : tenus en échec par les Canaris, les Brestois distancés par Monaco

Une semaine après le thriller qui avait marqué un week-end de Ligue 1 très prolifique lors de Rennes-Brest (4-5), les Brestois se sont montrés plus timides, ce samedi, à l’occasion de la réception de Nantes (0-0). À domicile, les hommes d’Éric Roy n’ont jamais su faire la différence.

Bradley Locko a pourtant rapidement mis la pression sur la défense des Canaris, mais Alban Lafont détournait la frappe du latéral (9e). Malgré de bonnes intentions affichées, les Bretons se montraient trop imprécis, à l’image de Mahdi Camara (33e). Pour ne rien arranger, leur métronome Pierre Lees-Melou était contraint de céder sa place à Jonas Martin en raison d’une alerte au mollet gauche (29e).

Dominés durant la première demi-heure, les Nantais auraient toutefois pu exploiter davantage les erreurs d’inattention des locaux. Trois fois, quasiment coup sur coup (40e, 42e et 43e), Matthis Abline ratait le cadre alors qu’il se trouvait dans la surface ou à proximité. Preuve de la maladresse des Canaris, ces derniers affichaient un total de 7 tirs pour 0 cadré à la pause. Les deux formations ont cumulé seulement trois tirs cadrés pendant la rencontre.

Malgré ce nul, Brest reste 3e avec 57 points, à quatre unités de Monaco, facile vainqueur plus tôt dans la journée de Clermont (4-1). En cas de victoire lundi contre Lyon, Lille pourrait ravir cette place sur le podium aux Bretons. Avec 33 points, Nantes, 14e, possède un petit matelas de 4 points sur la place de barragiste.

Metz déplore « des décisions incompréhensibles »

En début de soirée, le spectacle était meilleur entre Metz et Rennes. Les Messins, barragistes, ont une nouvelle fois compté sur l’ouverture du score de George Mikautadze (1-0, 17e). Les Lorrains ont longtemps cru réaliser l’opération parfaite, notamment après le but de Pape Amadou Diallo (2-1, 44e), qui répondait à l’égalisation d’Amine Gouiri (1-1, 22e).

Mais les hommes de Laszlo Bölöni ont dû céder après des buts de Benjamin Bourigeaud sur pénalty (2-2, 72e) et un but dans le temps additionnel inscrit par Arnaud Kalimuendo (3-2, 90e + 3). Loin d’être fini, le match était ensuite marqué par une décision peu évidente de l’arbitre, Ruddy Buquet, lequel a décidé d’exclure Mikautadze à la suite d’une altercation avec Kalimuendo (90e + 4).

En conférence de presse, Laszlo Bölöni a fustigé « des décisions arbitrales qui ne passent pas, incompréhensibles ». Avant d’ajouter : « L’arbitre a un jugement mauvais (en accordant le pénalty). Cela change le dénouement. Cerise sur le gâteau, il y a l’expulsion de Mikautadze. Je ne sais pas si je dois, hurler, pleurer, rigoler. Si je vous dis ce que j’ai sur le cœur, je serai convoqué par la Commission de discipline. Il y en a qui ont plus de droits que d’autres. Si on a la VAR, utilisons-la… Il n’en a pas tenu compte. (…) Aujourd’hui, on est nerveux, triste, on ne comprend pas comment cela peut arriver en Ligue 1, on va prendre pendant deux jours des somnifères et on va relever la tête. »

Après 32 matchs, Metz est 16e et barragiste, à trois points du Havre, 15e.

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