Bruno Le Maire pourrait quitter la France pour aller travailler à Lausanne selon le Canard enchaîné. Son cabinet dément ce mardi 16 juillet.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a trouvé « un point de chute » à l’École polytechnique de Lausanne après son départ de Bercy, a affirmé mardi 16 juillet le Canard enchaîné, son cabinet assurant toutefois qu’il ne quittera pas la France.
Dans son édition à paraître mercredi, le journal satirique affirme que le ministre de l’Économie et des Finances, à Bercy depuis sept ans, mais sur le départ avec le changement de gouvernement à venir, « aurait du mal à trouver » un poste en France « en raison des risques de conflits d’intérêts », d’où son orientation vers la Suisse.
« Il a trouvé du boulot, selon plusieurs sources recoupées par Le Canard… à l’École polytechnique de Lausanne », ajoute-t-il, dans un article intitulé « Le Maire file en Suisse ».
« Il réfléchit à son avenir et où il pourrait travailler »
Interrogé par l’AFP, son cabinet a affirmé mardi que le ministre ne « quittera pas la France pour travailler ailleurs ». « Ce qui est écrit dans le Canard est faux: le ministre ne quittera pas la France, les mots ont leur importance », a poursuivi son cabinet, faisant valoir qu’il y avait « une différence » entre « aller travailler » à l’étranger et « quitter le pays ».
« Peut-être, d’ailleurs, qu’il n’ira pas travailler ailleurs et qu’il travaillera en France », a ajouté le cabinet du ministre.
Soutien d’Emmanuel Macron dès sa victoire en 2017, Bruno Le Maire s’apprête à quitter Bercy après sept ans en poste, mais son entourage refuse pour l’instant tout commentaire sur sa destination.
« Il est comme tout un chacun, il réfléchit à son avenir et où il pourrait travailler, et pour le moment, il y a plusieurs options. Il en fera part, c’est normal là aussi d’être transparent, mais une fois que tout sera fait et signé », affirme son cabinet.
Dans la recomposition qui traverse la droite et le centre, le futur ex-ministre ne tourne pas pour autant le dos à la politique. « Mes plus grands combats politiques sont devant moi », affirmait-il fin juin, dans un entretien au magazine Le Point.
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