Le Burkina Faso empoche une cagnotte d’environ 130 milliards de FCFA par appel public à l’épargne sur le marché financier de l’UMOA. Une opération qui intervient dans un contexte sécuritaire et géopolitique particulièrement difficile. L’emprunt réalisé par syndication sur le compartiment obligataire de la BRVM a enregistré un taux de souscription de 108% au terme d’une période de collecte qui s’est déroulée du 11 avril au 13 mai 2024. La proposition globale s’est établie à 129.68 milliards FCFA contre 120 milliards FCFA recherchés au départ.
Ouagadougou a finalement fait le choix de retenir la totalité du montant, soit environ 130 milliards FCFA. Par catégorie, les banques arrivent au premier rang des souscriptions avec 44% du volume, suivies des organismes de retraites/pensions et du secteur des assurances avec respectivement 23% et 14%.
Le succès enregistré lors de cette opération du Burkina Faso témoigne de sa crédibilité et de la qualité de sa signature. Les pays ayant participé à la souscription sont entre autres le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, la Cote d’Ivoire, le Sénégal, Niger.
L’emprunt sera inscrit à la cote, sur le compartiment obligataire de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), place financière de l’UEMOA. Cet appel public à l’épargne (TPBF 6,3% – 2024-2029, TPBF 6,55% 2024-2031) à un taux d’intérêt annuel qui fait 6,3% sur 5 ans, et 6,55% sur 7 ans respectivement, a été conduit sous le leadership de la Société africaine d’ingénierie et d’intermédiation financières (SA2IF), arrangeur principal et chef de file avec comme co-chefs de file de l’opération la SGI Togo et la SGI Benin.
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