Avec une petite ONG suisse, Yam Pouiré (1), j’ai eu la chance de passer cinq semaines au Burkina Faso, en tant qu’assistant de Madame Monique Raemy, présidente de Yam Pouiré et amie de longue date (nous étions ensemble à l’école primaire). Je ne sais pas si ma présence a été bien utile, mais je sais que j’ai beaucoup appris et rencontré des personnes extraordinaires qui sont devenues des amis. C’est au travers du portrait de certaines d’entre elles que j’aimerais vous présenter le pays et quelques activités des associations visitées.
Tinga
Nous étions logés à l’hôtel Shalom de Ouagadougou les deux premières semaines ainsi qu’une semaine à la fin de notre séjour. Tinga Zoundi était notre guide et accompagnateur. Il est le président de l’Association des Volontaires pour l’Enfance, l’Intégration et la Recherche, (A.V.E.N.I.R.). Cette association a été fondée, il y a dix ans, par Tinga. Elle s’occupe d’une dizaine de villages dans la région de Kokologho. Son projet est de développer, par étapes, ces villages pour qu’ils deviennent le plus autonomes possible.
La première étape pour la mise en place du projet est le don de « moutons de case » à dix femmes. Ces moutons sont élevés dans la cour des maisons et nourris par les plantes poussant près des habitations. Le fumier produit par ces animaux sert à fertiliser les jardins. Les femmes l’engraissent puis le vendent au plus offrant lors de la Tabaski ou autre grande fête, avec l’argent elles peuvent en racheter un et font ce qu’elles veulent du reste et continuer de cette façon ou en acheter deux etc.
Très très peu font de l’élevage, par manque de place. Mais elles doivent mettre une partie de leur gain dans une caisse commune, une somme connue et définitive, c’est grâce au montant total obtenu que les autres femmes reçoivent elle aussi un petit ruminant. En fait, c’est un microcrédit pour analphabètes. Dans les villages que nous avons visités, ce sont des dizaines de femmes qui nous ont accueillis avec leurs ruminants.
En parallèle à cette étape vient l’approvisionnement en eau. Il existe des puits mais ils ne sont pas sécurisés et leur eau n’est pas potable. Pour sécuriser les puits et les rendre plus propres, il faut construire des margelles (2). Cela permet de prévenir le risque que le vent souffle la poussière et le sable dans l’eau et que les enfants tombent au fond du puits. Pour obtenir de l’eau potable, il faut faire des forages à 70 m et plus de profondeur. Les villageois ont des moyens insuffisants pour de tels investissements. Ils font alors appel à Yam Pouiré.
La deuxième étape est la création de maraîchages. C’est tout un art, qui nécessite des connaissances pour choisir le bon endroit, les semis, les engrais, le système d’arrosage, le calendrier des travaux, le stockage des produits, etc. Pour assurer sur le long terme, il faut renoncer aux semis des organismes génétiquement modifiés. En effet, les OGM sont peut-être rentables à court terme mais leurs graines ne peuvent pas être utilisées pour semer la génération suivante. Il faut donc en racheter à chaque saison. De plus, les OGM épuisent le sol assez rapidement. Il faut aussi renoncer aux produits chimiques et utiliser des engrais naturels. Les cultivateurs sont donc formés pour produire des composts efficaces en mélangeant fumier et déchets de plantes. Le peu d’eau à disposition oblige à économiser cette dernière et à gérer l’arrosage de manière optimale. Ça s’apprend aussi. Ces quelques exemples sont donnés pour illustrer la nécessité de former, les compétences en maraîchage n’étant pas innées.
L’étape suivante vise à libérer les femmes de tâches chronophages. Un moulin à grains et une décortiqueuse évitent le long travail de pilage ainsi que des kilomètres de déplacement jusqu’au moulin.
Enfin, si dans le village il y a des femmes formées pour gérer une banque de microcrédit, un fonds de départ est mis à disposition et un suivi de la gestion assuré.
Bien entendu, ce n’est pas un schéma rigide. Tinga est en contact permanent avec les responsables des dix villages. Si d’autres besoins apparaissent, par exemple fournir des meubles à une école ou créer un jardin d’initiation pour les élèves, il aide à chercher (et en général trouve) des solutions.
Tinga s’occupe aussi de gérer le suivi des relations avec les parrainés de Yam Pouiré. Des amis suisses de Yam Pouiré acceptent de parrainer, c’est-à-dire financer, les études de jeunes Burkinabè. Pendant notre séjour, Tinga a arrangé des rendez-vous afin que nous ayons l’opportunité de rencontrer des étudiants ou anciens étudiants parrainés. Nous avons ainsi pu parler à d’anciens étudiants devenus sage-femme, commissaire de police, tailleur et instituteur ; et aussi à certains actuellement aux études, qui suivent par exemple des cours de médecine, de droit ou une école de soins infirmiers.
Si Tinga est en mesure d’effectuer cet immense travail, c’est aussi grâce à Saoudata sa femme. Elle-même est très active. Avec d’autres femmes, elle a créé une Association qui soutien plusieurs petites coopératives féminines qui fabriquent des savons et des boissons à base de fruits. Les femmes vendent ensuite leurs produits dans les marchés. Saoudata s’occupe également d’un mini-réseau de microcrédits. Elle et Tinga ont trois enfants qui étudient pour devenir respectivement pharmacien, épicière et sage-femme. Nous avons eu le bonheur de partager de nombreux kilomètres et repas avec Tinga.
Major
La première fois que j’ai rencontré Major, c’était en 2011, à Corcelles-le-Jorat, dans la ferme que ma fille et son mari exploitent. Mon amie Monique, en Suisse alémanique, avait dit qu’elle avait comme invité un Burkinabè qui effectuait un stage dans une ferme près de chez elle. Comme ce stage se passait en Suisse allemande, à Wangen bei Dübendorf, Major désirait visiter une ferme en Suisse romande. Monique, Major, ma femme et moi avions passé ensemble un moment fort sympathique. Major avait posé beaucoup de questions à ma fille et son mari. Ces derniers, tous deux ingénieurs agronomes, y avaient répondu de manière détaillée.
Ma fille m’avait dit qu’elle avait trouvé cet homme d’une quarantaine d’années « lumineux ».
C’est donc en 2024, lors de ce voyage au Burkina Faso, que j’ai revu Major. Avec tout ce que l’on m’a raconté là-bas sur lui, j’ai compris qu’il est un personnage de légende et aussi pourquoi l’adjectif « lumineux » lui était attribué.
A Ouahigouya, dans le nord du Burkina Faso, dans la province Yatenga, nous nous sommes retrouvés dans les bureaux de « Burkina Vert » une ONG avec qui Yam Pouiré travaille depuis plus de vingt ans. On nous a présenté les dirigeants. Le président est Monsieur Moustapha Ouédraogo, dit Major. Je suis tombé des nues car pour moi son seul nom était Major. On m’a expliqué qu’il est le major des motopompes. Personne ne maîtrise aussi bien ces machines que lui. Dans toute la région, s’il y a un problème d’arrosage ou une panne de moteur, invariablement on entend « Demande à Major, lui il sait ! ». Et, effectivement, en visitant les maraîchages, nous avons vu des innovations de Major. Par exemple les motopompes, prévues pour fonctionner à l’essence, peuvent être alimentées par des bonbonnes de gaz, grâce à un tout petit changement. C’est moins cher, moins polluant et moins bruyant. Autre exemple, l’eau pour arroser les légumes est pompée des puits. Mais si le puits est profond et qu’il faut puiser le précieux liquide à 10 ou 12 mètres de profondeur, c’est trop d’effort pour la pompe. Major fait creuser à côté du puits un autre trou, en escalier, et place la motopompe à 6 mètres de la surface. Ainsi le poids de l’eau est divisé par deux. Pour lui, la mécanique était une vocation. Adolescent, il avait entrepris un apprentissage de mécanicien. Il aurait dû continuer sa formation en Allemagne. Hélas, des changements politiques l’en avaient empêché.
Major préside Burkina Vert depuis sa fondation. C’est un leader né, un grand motivateur, plein de ressources. Personne ne pense à le remplacer. Pourtant, n’ayant pas eu l’occasion de fréquenter l’école, il peine à lire et à écrire. Mais il sait très bien calculer et connaît les chiffres. Un jour, des étrangers l’avaient invité dans un bon restaurant français de Ouagadougou. On lui avait présenté la carte des menus pour choisir ses plats. Il n’avait pas lu les noms des plats mais il avait vu la colonne de droite où se trouvaient les chiffres, donc le coût de la nourriture. Il avait refusé de manger à ce prix-là. On l’avait rassuré : il était invité ! Rien à faire, il n’avait pas accepté, il n’avait pas voulu participer à ce qu’il considérait comme un vol organisé. Il avait quitté la table et était allé se restaurer dans une des nombreuses cuisines de rue.
On dit que la lumière est ce qu’il y a de plus rapide. La rumeur peut la concurrencer. Quand Burkina Vert réussit à améliorer les conditions de vie d’un village, immédiatement d’autres communautés demandent de pouvoir aussi bénéficier de son soutien. Nous avons visité une dizaine d’endroits où des projets ont été réalisés. Celui qui m’a le plus impressionné est Tougo, une petite ville à environ 70 km de Ouahigouya, près du plus grand barrage du nord, le barrage Oumarou-Kanazoé (ou barrage de Toéssin), sur le cours du Nakembé, appelé aussi la Volta Blanche. Il y a donc de l’eau dans cette région. Pour répondre à la demande des exploitants agricoles, Major avait dirigé le projet, de l’estimation des besoins et des possibilités à la formation des agriculteurs aux techniques à maîtriser, en passant par l’approvisionnement en outils, en semences, et les plans. Nous avons pu admirer septante hectares de bananeraies et de maraîchages où poussent arachides, voandzou (pois bambara), gombo, oseille, oignons et choux. Major qui nous a servi de guide, a été reçu partout affectueusement et avec le plus grand respect.
Monique m’a raconté aussi ce qui s’était passé durant le « stage » de 2011 à Wangen. Major habitait chez elle. Un agriculteur voisin l’avait engagé, en respectant les conditions légales (draconiennes) suisses : contrat de trois mois à durée déterminée en tant qu’ouvrier agricole, salaire normal, nourri, logé et blanchi. A la fin du contrat, le patron était venu chez Monique pour payer le salaire et faire le bilan des trois mois. Il avait remercié Major pour le bon travail et son apport d’expériences. C’est à cette occasion que Monique avait appris qu’il y avait eu un concours. A la ferme, on plantait avec une machine. La machine travaillait vite, mais de temps en temps ratait une place. Major avait dit son incompréhension : « Pourquoi utiliser une machine, alors qu’à la main ça va plus vite ? » On ne l’avait pas cru. Alors il avait proposé de faire une démonstration. Côte à côte, sur une longueur de champ, Major et la machine avaient démarré en même temps. Major était arrivé peu après la machine, en revanche il n’y avait pas de trous. En tenant compte du temps nécessaire pour rattraper les erreurs de la machine, Major avait été nettement vainqueur. Le patron avait bien ri, mais doit quand même utiliser cette machine, « Major » n’est pas qui veut !
Arrivait le décompte final. Trois mois de salaire suisse constituent au Burkina Faso une jolie somme. Et le patron avait dit que ce n’était pas tout : « Maintenant, je vais payer Monique. ». Elle avait protesté. Le voisin avait alors développé sa pensée : il n’avait pas logé Major et ne lui avait pas fourni son petit-déjeuner ; sur trois mois, ça représentait plus de mille francs. Il avait posé l’argent sur la table et dit que Monique pouvait en faire ce qu’elle désirait. Bien sûr, puisque Major était son invité, elle le lui avait donné. C’était donc en possession d’une petite fortune que Major avait regagné son pays. Qu’avait-il fait de ce trésor ? Avec une petite partie, il avait amélioré sa maison. Mais, comme il avait pour voisines deux veuves avec enfants à charge, la plus grande partie de l’argent avait été utilisée par Major pour remettre en état les maisons délabrées de ces dames et leur acheter un bout de terrain pour qu’elles puissent cultiver.
Doudou
Monique connaît Doudou de longue date, d’avant la création de Yam Pouiré et de Burkina Vert. A l’époque, c’était déjà un jeune homme dynamique, toujours là où on pouvait avoir besoin de lui. Il est aussi l’inséparable compagnon de Major, c’est une symbiose indispensable au bon développement de Burkina Vert.
Chaque fois que Monique se rend au Burkina Faso, Doudou et Major vont l’accueillir à l’aéroport. Ils sont aussi présents pour les au revoir quand elle repart. C’est donc en sortant de l’aéroport de Ouagadougou que j’ai rencontré pour la première fois Bagaya Abdoulaye, dit Doudou. C’est aussi là que j’ai entendu pour la première fois son rire. Un rire inoubliable qui résonne dans ma tête, chaque fois que je pense à lui.
Major et Doudou forment un binôme parfait. Major est président et Doudou secrétaire exécutif de l’organisation Burkina Vert (3). L’association a une vingtaine d’années, compte environ 4’500 membres et est une ONG reconnue par l’état. Elle est active dans la région du Nord. Nous avons passé deux semaines à Ouahigouya, guidés, protégés et initiés par les cadres de Burkina Vert.

La première chose en arrivant à Ouahigouya a été de se rendre à la police, en compagnie de Doudou, pour signaler notre présence. Le capitaine nous a reçus aimablement et nous a expliqué que pour des raisons de sécurité (4), nous ne pouvions pas louer une maison comme nous l’avions prévu, mais que nous devions loger dans un des trois hôtels protégés par l’armée. Avec Monique nous nous sommes regardés, puis avons exprimé à haute voix nos craintes en ce qui concernait les frais.(5) Doudou nous a tranquillisés. Il a pris contact avec le propriétaire de l’hôtel Zanna qui a dit que nous étions ses invités. Il nous a offert deux chambres, y compris le petit-déjeuner, pour deux semaines. Nous étions soulagés et curieux. Qui est ce mécène généreux et qu’est-ce qui le motive ? Hélas, nous n’avons pas pu le rencontrer. Mais à la fin du séjour, Doudou nous a éclairés : Zanna, le nom de l’hôtel, vient du nom du village où le propriétaire est né. Il avait une douzaine d’années quand Monique et Félix, son mari, ont procédé au premier forage, à 100 mètres de profondeur, pour donner l’accès à l’eau potable. Notre bienfaiteur s’est souvenu de la joie de sa maman, qui ne devait plus marcher des kilomètres pour porter l’eau.
Après la police, nous avons rencontré les cadres de Burkina Vert et reçu le programme pour les quinze jours à venir. Tout s’est déroulé comme sur du papier à musique. Pour chaque déplacement, nous avions une voiture, un chauffeur (6) et un des cadres de l’association comme accompagnant. C’est lors de ces déplacements que j’ai écouté de nombreuses histoires concernant Doudou. La place manque pour toutes les raconter. Voici celle qui m’a le plus impressionné : Doudou avait été élu président de la chambre agricole de la région. Sa réélection pour un 2me mandat faisait probablement des jaloux. Une dénonciation anonyme et calomnieuse était arrivée à la police, accusant Doudou de détournement de fonds. Peut-être un candidat qui voulait prendre sa place. Doudou avait été arrêté et mis en détention provisoire. Comme il n’avait rien à se reprocher, se sachant innocent, il n’avait pas demandé d’avocat. Et est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Les jours, les semaines avaient passé, il était toujours enfermé. Tout le monde dans la région le connaissait, le respectait et avait confiance en lui. Aussi, il y avait eu des manifestations permanentes devant la prison. Les gardiens l’aimaient bien aussi, ainsi il avait pu recevoir de la nourriture que ses soutiens et sa femme lui envoyaient. Plus le temps passait, plus il y avait de monde pour manifester. Au bout d’un an, il était sorti, innocenté. Mais il a refusé de reprendre ses fonctions de Président de la CAN.
Notre première visite, sous la houlette de Doudou, a été pour son projet le plus impressionnant, qui lui tient particulièrement à cœur : le local de stockage des pommes-de-terre. Un bâtiment géant qui permet de conserver 400 tonnes de pommes-de-terre et 30 tonnes d’oignons. Il faut dire que la région en produit beaucoup, mais a des problèmes liés au climat. L’année précédente, 39 tonnes avaient pourri à cause de la chaleur. J’ai été impressionné par le volume (c’est si grand qu’un camion de 40 tonnes peut y entrer) et par la qualité technique. Un parc de panneaux solaires alimente des climatiseurs placés sur le toit (7). Ce n’est pas simple. Il y a un local technique « up-to-date », avec tous les instruments pour réguler la température et l’humidité.
Il faudrait dix pages supplémentaires pour faire la liste de tout ce que nous avons vu et les gens que nous avons rencontrés : des éleveurs, des fabricants de savon, des orpailleurs, des dames qui préparent des jus de fruits en quantité industrielle, un soudeur génial qui invente des machines, un sculpteur qui coule des statues en bronze, un couple de médecins, et j’en oublie !
Avant d’abandonner mon clavier, je veux encore raconter l’histoire du sauvetage d’un barrage. En 2011, la saison des pluies avait été abondante, même trop abondante. Un soir à 11 heures, Monique avait reçu un appel de Doudou. La retenue d’eau indispensable à la région risque d’être emportée par la masse d’eau. Ce qui non seulement détruirait la digue, mais aussi les 150 hectares de maraîchages situés en dessous. Une catastrophe pour des centaines de familles. Burkina Vert avait alerté le gouvernement, mais vu les lenteurs administratives, il aurait été irresponsable de compter là-dessus. Pour sauver le barrage, des sacs de sable étaient nécessaires. Il y avait assez de volontaires pour y travailler mais il fallait de l’argent pour acheter les sacs et payer les camions qui apportent le sable et les sacs. Le devis avait été estimé à 15’000 francs suisses. Monique avait demandé un peu de temps. Au téléphone, elle avait réveillé, quelques paysans de son village et expliqué le problème. Trois heures plus tard elle avait pu rappeler Doudou et lui dire que l’argent avait été réuni. C’est l’entraide, de paysans suisses à paysans burkinabé, qui a fonctionné. Pour la petite histoire : le gouvernement est intervenu 12 ans plus tard. Maintenant il y a un beau et solide barrage.
Toutes ces personnes rencontrées sont de religions diverses, musulmane, catholique, protestante. Elles vivent discrètement leur foi, sans vouloir l’imposer aux autres. Certains musulmans boivent volontiers une bière ou un verre de vin avec nous car ils se disent modernes.
J’ai lu que « l’Histoire n’est pas écrite par les gentils ». Pourtant, au Burkina Faso, j’ai l’impression d’avoir rencontré des gentils qui, même s’ils ne l’écrivent pas, font l’Histoire. Une histoire positive qui donne de l’espoir.
Bálint Géza Basilides (Valentin)
(1) Le site de Yam Pouiré : https://www.yampouire.org/fr/
(2) Dans une région sablonneuse, il faut faire venir les pierres de loin. Ça coûte cher.
(3) Le site internet peut être consulté via le lien : https://burkina-vert.com/
(4) Dans quelques provinces du Nord, des djihadistes occupent quelques villes et villages. Il y a des déplacés internes. Depuis notre voyage, la situation s’est améliorée, l’armée burkinabè a repris une très grande partie de ce territoire.
(5) Il faut savoir qu’au sein de Yam Pouiré, tout est fait de manière bénévole. Donc nos frais de voyage et de séjour sont entièrement à notre charge.
(6) Naïvement, j’avais pris avec moi mon permis de conduire, mais je me suis rendu compte que je n’aurais pas eu les connaissances nécessaires pour la conduite en brousse. Il y a un nombre incalculable de pistes dans la savane, et seuls les initiés s’en sortent. De plus, l’irrégularité du terrain, les nombreux nids-de-poule, obligent à rouler prudemment et lentement.
(7) Les panneaux ne peuvent être placés sur le toit car le vent les couvre de sable et placés trop haut il serait impossible de les nettoyer.
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