Le Premier ministre burkinabè, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a présenté un bilan nuancé de la situation sécuritaire du pays devant l’Assemblée législative de Transition le 14 mars dernier. Selon le chef du gouvernement, le Burkina Faso contrôle désormais 71,12 % de son territoire, contre une proportion plus faible il y a encore quelques années. Toutefois, il a concédé que 20,29 % du territoire national restent encore sous la menace persistante des groupes terroristes.
« Nous avons fait un chemin considérable depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. À l’époque, même la route Ouagadougou-Bobo Dioulasso était menacée », a-t-il souligné.
Des zones toujours sous pression au Burkina Faso
Jean-Emmanuel Ouédraogo a rappelé les avancées significatives réalisées par les forces armées nationales et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ces derniers mois.
Malgré cette amélioration, le Premier ministre a reconnu que plusieurs poches d’insécurité subsistent. « Sur ces 20 % de territoire encore fragiles, on enregistre toujours des incursions terroristes. De gros efforts sont encore nécessaires pour garantir la sécurité sur l’ensemble du pays », a-t-il précisé.
Jean-Emmanuel Ouédraogo a également mis l’accent sur la nécessité d’« amplifier la dynamique actuelle » afin d’atteindre l’objectif de sécurisation complète du territoire burkinabè.
Des mesures sociales pour les VDP
Interrogé sur l’accès des VDP aux produits alimentaires vendus à prix subventionnés par la SONAGESS, le chef du gouvernement a précisé que ces produits sont disponibles pour tous les citoyens. Cependant, il n’a pas écarté la possibilité d’un traitement spécifique pour ces forces supplétives en première ligne contre le terrorisme.
« Cette préoccupation sera examinée avec attention par les ministères compétents pour envisager un accès prioritaire aux VDP », a-t-il assuré.
Ce dialogue entre l’exécutif et l’Assemblée illustre la volonté du gouvernement de renforcer la résilience du Burkina Faso face à l’instabilité régionale, dans un contexte où les questions de sécurité et de soutien aux communautés affectées demeurent centrales.
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