Burkina Faso : Le gouvernement rejette les accusations de massacres de civils portées par HRW et conteste la réaction de l’Union européenne

Le capitaine Ibrahim Traoré
Le capitaine Ibrahim Traoré

Le Burkina Faso a exprimé son désaccord avec l’Union européenne (UE) suite à la reprise par cette dernière des accusations de massacres de civils portées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes du pays.

Dans un communiqué émis ce vendredi 3 mai 2024, le gouvernement burkinabè a déclaré sa totale désapprobation de la réaction de l’UE, dénonçant la décision de l’organisation européenne de s’appuyer sur le rapport de HRW. Le gouvernement a reproché à l’Union européenne de s’immiscer de manière « manifeste et inacceptable dans les affaires internes des Burkinabè », après son communiqué qui reprend les charges de massacres de civils portés par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes.

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Selon les autorités burkinabè, ce rapport manque de crédibilité et de rigueur méthodologique, ce qui remet en question les accusations portées contre les forces de sécurité du pays. Le gouvernement de Ouagadougou a également rejeté fermement l’ordre donné par l’Union européenne aux autorités burkinabè de diligenter une enquête indépendante et impartiale pour identifier et traduire en justice les auteurs présumés de ces massacres. Cette réaction souligne les tensions croissantes entre le Burkina Faso et l’UE concernant les questions relatives aux droits de l’homme et à la sécurité dans la région du Sahel.

Le gouvernement burkinabè a par ailleurs réaffirmé la professionnalisme et l’abnégation des Forces combattantes dans leur lutte contre le terrorisme et leur mission de reconquête territoriale face aux groupes armés opérant dans la région. Cette affirmation met en lumière une divergence d’opinions profonde entre le Burkina Faso et l’Union européenne quant à l’approche et à la crédibilité des rapports sur les droits de l’homme dans la région du Sahel.

Alors que les tensions persistent, il reste à voir comment cette divergence d’opinions influencera les relations entre le Burkina Faso et l’Union européenne dans les mois à venir, et quelles implications cela pourrait avoir pour la coopération régionale et la sécurité dans la région du Sahel.

Afriksoir

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