Burkina Faso-Mali-Niger : les pays de l’AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie pour consultations
Les trois pays de l’Alliance des états du Sahel (AES) que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont rappelé pour consultations, leurs différents ambassadeurs en Algérie, en guise de prestation contre la destruction d’un drone malien en territoire algérien.
Selon un communiqué signé du Président de la Transition du Mali, le général Assimi Goita, par ailleurs président de l’AES, les trois états ont regretté la « destruction d’un drone des Forces Armées et de Sécurité de la République du Mali, immatriculé TZ-98D, suite à un acte d’hostilité du régime algérien, dans la nuit du 31 Mars au 1er Avril 2025, à Tin-Zaouatène » , cercle d’Abeibara, dans la région de Kidal.
Il a rappelé qu’en application de sa décision en date du 22 décembre 2024, l’AES a décidé, entre autres mesures, de faire de l’espace confédéral un théâtre unique d’opérations militaires.
Par conséquent, le Collège des Chefs d’État de la Confédération de l’AES « considère la destruction du drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes, comme étant une agression visant tous les États membres de la Confédération AES et une voie perfide de promouvoir le terrorisme ainsi que de contribuer à la déstabilisation de la région ».
« Cet incident est d’autant plus grave, qu’il ressort des conclusions de l’enquête, que la destruction du drone a empêché la neutralisation d’un groupe terroriste qui planifiait des actes terroristes contre l’AES », selon le communiqué.
Les trois Chefs d’Etat de la Confédération de l’AES ont dit condamné « avec la plus grande énergie cet acte irresponsable du régime algérien, en violation du droit international et à rebours des relations historiques et fraternelles entre les peuples de la Confédération AES et le peuple algérien ».
En outre, le Collège des Chefs d’État de l’AES a décidé de rappeler pour consultations les Ambassadeurs des États membres accrédités en Algérie.
En outre, le Collège des Chefs d’État de l’AES, a rappelé au régime algérien que l’éradication du terrorisme demeure une lutte existentielle pour l’AES, qui exige de lui d’adopter « une posture constructive et de contribuer, enfin, à la promotion de la paix et de la sécurité dans notre région ».
Boa, Ouagadougou

Par Koaci
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