
De gauche à droite, Yassid Ben Akka, Rachid Bennadi, Abdelaziz Essakri et son collaborateur.
Portés disparus depuis le 18 janvier 2025, les quatre chauffeurs marocains dont les camions avaient été retrouvés vides à la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, dans une zone infestée de groupes terroristes, manquent toujours à l’appel. Leur sort, incertain au bout de deux mois de recherches, de démarches et de tractations frappées du sceau de la confidentialité la plus totale, ne semble pourtant pas émouvoir grand monde. En dehors de leurs familles consumées par les flammes du doute et de l’incertitude, aucune campagne de solidarité ou de mobilisation nationale en leur faveur n’a en effet été initiée, tandis que les autorités sécuritaires et diplomatiques continuent à se terrer dans un silence de plus en plus gênant, alors que les médias publics commencent déjà à les oublier. Ce qui diffuse un message décourageant parmi les professionnels marocains de transport de marchandises à l’échelle continentale qui sont pourtant en ligne de front de l’Initiative Atlantique pour le Sahel voulue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Trouvez l’intégralité de l’article dans notre édition VSD 14, 15 et 16 Mars 2025, disponible en kiosque.
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