C’est un projet d’envergure qui anime Cadalen depuis plusieurs mois : la commune planche sur l’avenir de sa Plaine des sports. Un projet qui, à terme, renforcera le rôle central du village.
Mais pour l’heure, comme l’a rappelé avec humour le maire, Sébastien Brayle : « Nous n’en sommes pas encore à choisir la couleur de la tapisserie ». Accompagnés par les services de l’État et le cabinet d’études Egis, les élus ont convié les associations locales à une réunion d’information et de travail.
Un premier rendez-vous, à l’automne dernier, avait permis de recenser librement tous les besoins des utilisateurs, sans se soucier de leur faisabilité. Ce travail d’inventaire a servi de base à la conception de deux scénarios par le cabinet. « Certaines idées ont été écartées du fait de contraintes les rendant impossibles ». Ce sont deux scénarios qui ont donc été dévoilés à l’assistance.
Le premier scénario, qualifié « d’a minima » propose une mise à niveau des installations actuelles : mise aux normes des terrains pour supprimer la pente, déplacement de l’actuel bâtiment (tribune, vestiaires, club-house) de quelques mètres vers le gymnase et aménagement paysager de l’ensemble.
Le second scénario, plus ambitieux, prévoit des investissements conséquents : agrandissement du gymnase de deux mètres pour y intégrer une tribune, aménagement d’un espace de loisirs au nord (avec notamment des terrains de pétanque) et création d’un pump track (piste ludique pour vélos, trottinettes et rollers) au sud-est de la plaine.
Dans les deux cas, le prolongement du cheminement sécurisé depuis le centre-bourg jusqu’aux équipements est prévu, afin de favoriser l’accessibilité. « L’objectif est de faire de cette plaine un espace de convivialité et de lien social ».
Plusieurs points restaient cependant en suspens, comme le choix d’un gazon naturel ou synthétique pour le terrain, ou encore la composition du pump track (terre naturelle ou enrobée).
Réunis autour de quatre tables, les participants ont débattu des deux propositions, les ont amendées et se sont positionnés. À l’issue de la séance, aucun scénario ne faisait l’unanimité : les associations se montraient partagées entre les deux options. Le cabinet va donc poursuivre son travail e tenant compte des derniers échanges.
Christophe Raynaud, élu en charge du dossier, a rappelé que « c’est un projet novateur et fédérateur au-delà d ela commune », avant de fixer le 21 mai comme date du prochain atelier de travail.
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