Cafards-cyborgs : la « fusion » de la biologie et de la technologie pour des robots miniatures

Des chercheurs japonais et indonésiens ont récemment créé des cafards-cyborgs, à l’aide d’électrodes et de capteurs. 

cafards sont des insectes fascinants. Ayant évolué depuis 350 millions d’années, ils font partie des insectes les plus anciens sur Terre. Une longue histoire ? qu’ils doivent à leur faculté de résister à divers environnement ou conditions extrêmes, comme de fortes radiations, qui peuvent être fatales pour l’Homme. 

Ils sont également connus pour avoir une vitesse de réaction plus rapide que la nôtre (20 millisecondes contre 200 millisecondes). Cependant, ce sont pour leur dos aplatis et leur capacité à se faufiler dans des endroits inaccessibles qui ont poussé une équipe de recherche à créer un concept mêlant l’animal à la technologie. 

étude publiée le 11 février dernier. 

Les obstacles sont un réel problème pour les robots qui ont parfois du mal à les contourner. L’espèce utilisée est Gromphadorhina portentosa, ou blattes siffleuses de Madagascar. Ces dernières sont équipées d’électrodes implantées sur les antennes et le corps ainsi que des capteurs qui détectent les mouvements, les obstacles et d’autres données selon ScienceAlert. L’ensemble du système appelé BIOBBN (biohybrid behavior-based navigation), est basé sur une programmation qui a pour objectif d’atteindre un emplacement défini tout en évitant les obstacles présents sur le chemin. 

Des cafards-cyborgs qui tendent à être utile pour la société

Ces cafards ont été testés sur un parcours d’obstacles jonché de sable, de rochers et de bois. Les chercheurs expliquent que les résultats ont démontré l’efficacité de l’approche BIOBBN proposée, puisque les cafard-cyborgs ont contourné les obstacles, escaladé les murs et atteint des cibles dans des environnements simples comme complexes. 

« Je crois que nos insectes cyborgs peuvent atteindre des objectifs avec moins d’effort et de puissance que les robots purement mécaniques », déclare Keisuke Morishima, ingénieur en robotique humide de l’Université d’Osaka. Toujours d’après ScienceAlert, les auteurs espèrent que leurs travaux permettront à ces cafard-cyborgs d’être utiles lors de situations complexes pour l’Homme comme inspecter de dangereux décombres après une guerre ou détecter des survivants qui pourraient s’y trouver. 

Source : ScienceAlert


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