Candide Azannaï tacle subtilement Joseph Djogbénou – La Nouvelle Tribune

Les récentes déclarations de Joseph Djogbénou lors d’une conférence organisée par l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP) suscitent déjà des réactions. L’ancien président de la Cour constitutionnelle, aujourd’hui à la tête de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), y est intervenu sur le thème : « L’impératif de la bonne gouvernance pour relever les défis actuels ».

Dans son allocution, M. Djogbénou a affirmé que « gouverner, c’est choisir », insistant sur le fait que tout choix implique nécessairement une exclusion. Pour lui, la bonne gouvernance ne se limite pas à la gestion administrative, elle exige également la capacité de trancher, de hiérarchiser les priorités et d’anticiper les enjeux.

Il est aussi revenu sur la célèbre expression « la ruse et la rage », souvent associée à certaines pratiques politiques au Bénin. Tentant de se dissocier de cette étiquette, il a déclaré :
« Je suis un humain. La politique, c’est une foi, une conviction. Le président de la République a cru en cette réforme. Le constat a été fait. Certains ici en ont eu les échos. Nous avons dit : si la politique se fait par la ruse, alors nous procèderons ainsi. Si c’est par la rage, nous ferons pareil. Mais aujourd’hui, que celles ou ceux qui procèdent ainsi disent que la ruse et la rage me définissent, ce n’est pas vrai. Ce n’est ni ma nature, ni mon caractère, ni mon éducation. »

Cette sortie n’est pas restée sans écho. Sans jamais nommer Joseph Djogbénou, Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’Espoir, a réagi sur sa page Facebook avec une pique subtile et teintée d’ironie. « La ruse est une déloyauté, une tromperie. Gouverner, c’est inclure et non exclure, au nom de la Fraternité, de l’Égalité et de la Citoyenneté », a-t-il écrit, prenant ainsi le contre-pied de la vision défendue par le patron de l’UPR.

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.